1 700 milliards de dinars d’investissements arabes
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1 700 milliards de dinars d’investissements arabes
Bilan circonscrit dans l’intervalle 2002-2007
Dans une brève conférence de presse qu’il a tenue au terme du troisième forum arabe sur l’investissement dont les travaux ont commencé dimanche dernier à l’hôtel Sheraton, Club des Pins, Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements a essayé de tirer au clair les chiffres liés à l’investissement arabe en Algérie, après les données pas toujours approximatives fournies au premier jour du forum par différentes institutions, dont l’ANDI. Abdelhamid Temmar a ainsi avancé que le total des investissements arabes enregistrés entre 2002 et 2007 s’élève à 1 700 milliards de dinars, consentis dans l’hôtellerie, la téléphonie, la santé, la pétrochimie… et que 250 projets, pour un investissement estimé à 422 milliards de dinars, ont été avalisés par l’ANDI. Le conférencier a ajouté que ces projets représentent 56% du volume global des investissements captés par l’Algérie. Il a par ailleurs indiqué que des discussions sont en cours actuellement entre le gouvernement et le groupe Imaar et qu’elles portent sur quatre projets totalisant 5,5 milliards de dollars d’investissements. Des négociations similaires sont engagées également avec le groupe El Kodra, un conglomérat qui a des ramifications dans beaucoup de pays. Reste que le gros des investissements arabes est concentré dans le secteur des services.
Une tendance conjoncturelle ?
Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements a souligné, dans ce chapitre, que l’Algérie veut rendre périodique le forum arabe sur l’investissement. Elle entend ainsi l’organiser une fois par an, a-t-il dit. Mais ce n’est pas tout, l’Algérie veut des forums spécialisés, a-t-il ajouté. Le prochain rendez-vous, par exemple, elle projette le consacrer à l’automobile, une industrie à laquelle l’Algérie souhaite associer les opérateurs arabes, a annoncé Abdelhamid Temmar, au cours de cette conférence de presse. Le ministre s’est, dans un autre registre, attardé sur les obstacles à l’investissement dont se plaignent les opérateurs économiques, y compris les nationaux, notant que ce qui pose problème aujourd’hui, c’est la mise en œuvre des projets proposés à l’investissement, c’est l’administration.
«Ca va s’améliorer», a-t-il promis. «Des fonctionnaires ont été formés pour que ça avance, d’autres le seront.» Abdelhamid Temmar a ajouté que des fonctionnaires ont été envoyés en Corée du Sud pour suivre une formation spécialisée dans des entreprises locales, que le travail administratif que faisait l’ANDI, «c’est terminé». Le ministre a affirmé que la législation et le règlement en matière d’investissements en Algérie sont parmi les meilleurs au monde. Il a parlé aussi du foncier, de la fiscalité. Ce troisième forum, dont la portée a été mise en exergue en plénière, a permis de présenter les possibilités d’investissements qui s’offrent aux opérateurs arabes dans différents secteurs, à l’exemple des banques, de l’hydraulique, de l’énergie ou encore de l’habitat. Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa, présent aux travaux du deuxième jour de ce forum, a expliqué vaguement la politique adoptée par le gouvernement en faveur de la réalisation du programme d’un million de logements ainsi que des programmes complémentaires relatifs au développement des Hauts Plateaux et du Sud. N. Moussa a ainsi indiqué que 900 000 logements étaient en chantier jusqu’à la fin 2007 tandis que 400 000 autres seront lancés durant l’année 2008. Il a signalé que l’Etat continuera à prendre en charge le logement destiné aux ménages à revenu moyen ou limité (logements sociaux et la formule location-vente). Il a ainsi considéré que la formule du logement socio-participatif était plus attractive pour les investissements étrangers en général et arabes en particulier, et ce, en raison de son caractère promotionnel, d’une part, et du fait que c’est l’Etat qui prend en charge l’opération de dégagement des assiettes foncières, d’autre part. Le ministre a appelé les promoteurs immobiliers arabes à contribuer au développement du tissu urbain en Algérie à travers les logements promotionnels de haut standing destinés aux ménages à revenu élevé. Et d’ajouter : «La capacité d’absorption du marché algérien dans ce domaine varie entre 40 000 et 50 000 logements.» Noureddine Moussa a cependant évoqué des difficultés que l’on rencontre dans le secteur dont il a la charge. Le ministre a ainsi estimé que les capacités de réalisation dont disposent nos entreprises sont limitées par rapport au volume important des différents programmes engagés par l’Etat dans le domaine de l’habitat. C’est une opportunité que les opérateurs arabes doivent saisir, parce qu’ils ont les moyens de réalisation. L’intervention faite par le ministre de l’Habitat a suscité des débats.
Des participants ont demandé au ministre des éclairages sur la problématique du foncier devant servir d’assiettes à la construction de logements. Mais pas seulement. L’urbanisation des zones enclavées en manque d’infrastructures de base ainsi que le prix des logements revenaient également dans les interventions des participants. En réponse aux interrogations des uns et des autres, Noureddine Moussa a souligné que le problème du manque d’assiettes foncières se pose plus particulièrement dans les grandes villes du littoral. Aussi, il a appelé les investisseurs arabes à orienter leurs éventuels projets dans ce secteur vers l’intérieur du pays notamment dans les Hauts Plateaux et les régions du sud du pays. S’agissant du prix des logements, le ministre a expliqué que cette mesure s’applique uniquement aux logements sociaux et à ceux relevant de la formule location-vente. Quant aux autres catégories de logements, notamment promotionnels, elles ne sont pas soumises à un plafonnement de tarification, a-t-il rappelé. Pour ce qui est de l’urbanisation des zones enclavées, le ministre a noté que le plan d’occupation du sol, élaboré récemment par le gouvernement, prévoit de fournir toutes les structures nécessaires avant même le lancement de tout projet urbanistique. Autre secteur présenté à la faveur de ce forum, celui des ressources en eau. Le ministre en charge du secteur a brossé un tableau exhaustif de ce qui a été réalisé, de ce qui est en perspective. Abdelmalek Sellal a appelé les investisseurs arabes à saisir les opportunités qu’offre le secteur des ressources en eau au regard des importants projets inscrits dans le nouveau programme complémentaire 2009-2010 des régions du Sud et des Hauts Plateaux. Sellal a indiqué que les programmes d’envergure élaborés par l’Etat qui a dégagé à cet effet une enveloppe de seize milliards de dollars seront finalisés fin 2009. Les études de la plupart des nouveaux projets sont finalisées, a-t-il ajouté, précisant qu’ils seront réalisés après 2009. Ils portent sur la réalisation de vingt-cinq stations de dessalement de l’eau de mer -qui viendront s’ajouter aux treize déjà enregistrées- de vingt-sept nouveaux barrages et de soixante-douze stations de traitement des eaux usées à l’horizon 2010. Il s’agit en outre de produire des canaux d’eau et d’irrigation. Le ministre a souligné que le secteur a également élaboré des projets gigantesques dont la réalisation requiert la participation totale d’investisseurs arabes sous forme de partenariat avec les entreprises algériennes. Le marché algérien, a dit le ministre, est vaste et est ouvert à tous les investissements arabes dans le secteur des ressources en eau. Abdelmalek Sellal a également parlé de la gestion et de la tarification de l’eau, expliquant que l’Algérie continue à subventionner l’eau. Il a évoqué aussi les fuites d’eau et les mécanismes à mettre en œuvre pour les contenir. Le ministre a indiqué que de trente pour cent, on les a réduites à vingt pour cent dans la région d’Alger. Elles restent toutefois élevées à Constantine (45 à 50%). Soulignons que la gestion de l’eau dans l’Algérois a été confiée à Suez, que dans la région d’Oran, c’est une société espagnole qui s’en occupe. A Constantine, le partenaire étranger n’a pas encore été sélectionné. Le troisième forum dont il s’agit s’est déroulé en deux jours. Il a réuni plus de sept cents opérateurs économiques.
Y. S. (La Tribune)
Dans une brève conférence de presse qu’il a tenue au terme du troisième forum arabe sur l’investissement dont les travaux ont commencé dimanche dernier à l’hôtel Sheraton, Club des Pins, Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements a essayé de tirer au clair les chiffres liés à l’investissement arabe en Algérie, après les données pas toujours approximatives fournies au premier jour du forum par différentes institutions, dont l’ANDI. Abdelhamid Temmar a ainsi avancé que le total des investissements arabes enregistrés entre 2002 et 2007 s’élève à 1 700 milliards de dinars, consentis dans l’hôtellerie, la téléphonie, la santé, la pétrochimie… et que 250 projets, pour un investissement estimé à 422 milliards de dinars, ont été avalisés par l’ANDI. Le conférencier a ajouté que ces projets représentent 56% du volume global des investissements captés par l’Algérie. Il a par ailleurs indiqué que des discussions sont en cours actuellement entre le gouvernement et le groupe Imaar et qu’elles portent sur quatre projets totalisant 5,5 milliards de dollars d’investissements. Des négociations similaires sont engagées également avec le groupe El Kodra, un conglomérat qui a des ramifications dans beaucoup de pays. Reste que le gros des investissements arabes est concentré dans le secteur des services.
Une tendance conjoncturelle ?
Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements a souligné, dans ce chapitre, que l’Algérie veut rendre périodique le forum arabe sur l’investissement. Elle entend ainsi l’organiser une fois par an, a-t-il dit. Mais ce n’est pas tout, l’Algérie veut des forums spécialisés, a-t-il ajouté. Le prochain rendez-vous, par exemple, elle projette le consacrer à l’automobile, une industrie à laquelle l’Algérie souhaite associer les opérateurs arabes, a annoncé Abdelhamid Temmar, au cours de cette conférence de presse. Le ministre s’est, dans un autre registre, attardé sur les obstacles à l’investissement dont se plaignent les opérateurs économiques, y compris les nationaux, notant que ce qui pose problème aujourd’hui, c’est la mise en œuvre des projets proposés à l’investissement, c’est l’administration.
«Ca va s’améliorer», a-t-il promis. «Des fonctionnaires ont été formés pour que ça avance, d’autres le seront.» Abdelhamid Temmar a ajouté que des fonctionnaires ont été envoyés en Corée du Sud pour suivre une formation spécialisée dans des entreprises locales, que le travail administratif que faisait l’ANDI, «c’est terminé». Le ministre a affirmé que la législation et le règlement en matière d’investissements en Algérie sont parmi les meilleurs au monde. Il a parlé aussi du foncier, de la fiscalité. Ce troisième forum, dont la portée a été mise en exergue en plénière, a permis de présenter les possibilités d’investissements qui s’offrent aux opérateurs arabes dans différents secteurs, à l’exemple des banques, de l’hydraulique, de l’énergie ou encore de l’habitat. Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa, présent aux travaux du deuxième jour de ce forum, a expliqué vaguement la politique adoptée par le gouvernement en faveur de la réalisation du programme d’un million de logements ainsi que des programmes complémentaires relatifs au développement des Hauts Plateaux et du Sud. N. Moussa a ainsi indiqué que 900 000 logements étaient en chantier jusqu’à la fin 2007 tandis que 400 000 autres seront lancés durant l’année 2008. Il a signalé que l’Etat continuera à prendre en charge le logement destiné aux ménages à revenu moyen ou limité (logements sociaux et la formule location-vente). Il a ainsi considéré que la formule du logement socio-participatif était plus attractive pour les investissements étrangers en général et arabes en particulier, et ce, en raison de son caractère promotionnel, d’une part, et du fait que c’est l’Etat qui prend en charge l’opération de dégagement des assiettes foncières, d’autre part. Le ministre a appelé les promoteurs immobiliers arabes à contribuer au développement du tissu urbain en Algérie à travers les logements promotionnels de haut standing destinés aux ménages à revenu élevé. Et d’ajouter : «La capacité d’absorption du marché algérien dans ce domaine varie entre 40 000 et 50 000 logements.» Noureddine Moussa a cependant évoqué des difficultés que l’on rencontre dans le secteur dont il a la charge. Le ministre a ainsi estimé que les capacités de réalisation dont disposent nos entreprises sont limitées par rapport au volume important des différents programmes engagés par l’Etat dans le domaine de l’habitat. C’est une opportunité que les opérateurs arabes doivent saisir, parce qu’ils ont les moyens de réalisation. L’intervention faite par le ministre de l’Habitat a suscité des débats.
Des participants ont demandé au ministre des éclairages sur la problématique du foncier devant servir d’assiettes à la construction de logements. Mais pas seulement. L’urbanisation des zones enclavées en manque d’infrastructures de base ainsi que le prix des logements revenaient également dans les interventions des participants. En réponse aux interrogations des uns et des autres, Noureddine Moussa a souligné que le problème du manque d’assiettes foncières se pose plus particulièrement dans les grandes villes du littoral. Aussi, il a appelé les investisseurs arabes à orienter leurs éventuels projets dans ce secteur vers l’intérieur du pays notamment dans les Hauts Plateaux et les régions du sud du pays. S’agissant du prix des logements, le ministre a expliqué que cette mesure s’applique uniquement aux logements sociaux et à ceux relevant de la formule location-vente. Quant aux autres catégories de logements, notamment promotionnels, elles ne sont pas soumises à un plafonnement de tarification, a-t-il rappelé. Pour ce qui est de l’urbanisation des zones enclavées, le ministre a noté que le plan d’occupation du sol, élaboré récemment par le gouvernement, prévoit de fournir toutes les structures nécessaires avant même le lancement de tout projet urbanistique. Autre secteur présenté à la faveur de ce forum, celui des ressources en eau. Le ministre en charge du secteur a brossé un tableau exhaustif de ce qui a été réalisé, de ce qui est en perspective. Abdelmalek Sellal a appelé les investisseurs arabes à saisir les opportunités qu’offre le secteur des ressources en eau au regard des importants projets inscrits dans le nouveau programme complémentaire 2009-2010 des régions du Sud et des Hauts Plateaux. Sellal a indiqué que les programmes d’envergure élaborés par l’Etat qui a dégagé à cet effet une enveloppe de seize milliards de dollars seront finalisés fin 2009. Les études de la plupart des nouveaux projets sont finalisées, a-t-il ajouté, précisant qu’ils seront réalisés après 2009. Ils portent sur la réalisation de vingt-cinq stations de dessalement de l’eau de mer -qui viendront s’ajouter aux treize déjà enregistrées- de vingt-sept nouveaux barrages et de soixante-douze stations de traitement des eaux usées à l’horizon 2010. Il s’agit en outre de produire des canaux d’eau et d’irrigation. Le ministre a souligné que le secteur a également élaboré des projets gigantesques dont la réalisation requiert la participation totale d’investisseurs arabes sous forme de partenariat avec les entreprises algériennes. Le marché algérien, a dit le ministre, est vaste et est ouvert à tous les investissements arabes dans le secteur des ressources en eau. Abdelmalek Sellal a également parlé de la gestion et de la tarification de l’eau, expliquant que l’Algérie continue à subventionner l’eau. Il a évoqué aussi les fuites d’eau et les mécanismes à mettre en œuvre pour les contenir. Le ministre a indiqué que de trente pour cent, on les a réduites à vingt pour cent dans la région d’Alger. Elles restent toutefois élevées à Constantine (45 à 50%). Soulignons que la gestion de l’eau dans l’Algérois a été confiée à Suez, que dans la région d’Oran, c’est une société espagnole qui s’en occupe. A Constantine, le partenaire étranger n’a pas encore été sélectionné. Le troisième forum dont il s’agit s’est déroulé en deux jours. Il a réuni plus de sept cents opérateurs économiques.
Y. S. (La Tribune)
LES ARABES S'ENGAGENT POUR 19 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2008
L'Algérie doit investir dans l'habitat et accélérer ses réformes
Dix-neuf milliards de dollars d’investissements arabes sont déjà engagés en Algérie à l’horizon 2008-2009 et s’ajoutent aux 7 milliards investis depuis 2000. Pour autant, notre pays doit investir ses revenus excédentaires dans les secteurs déficitaires et notamment l’habitat, accélérer ses réformes économiques et poursuivre la privatisation bancaire.
Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et le groupe Al-Iktissad Wa-Aamal, le 3e Forum économique d’Algérie a été ouvert hier et se poursuit aujourd’hui à l’hôtel Sheraton – Club des Pins. Objectif, présenter aux 500 participants, représentants de l’establishment économique, financier et institutionnel arabe et national, le climat d’affaires en amélioration et l’attractivité de notre pays. Mais aussi contribuer à booster le flux d’investissements arabes dans les secteurs de l’agroalimentaire et l’agriculture, le tourisme, la pétrochimie, la pharmaceutique et les services… Des investissements arabes qui avoisinent 7 milliards de dollars déjà engagés depuis 2000 dans les télécoms, la cimenterie, la production électrique,… Selon un représentant de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), Djamel Zeriguine, des projets d’investissements, de l’ordre de 19 milliards de dollars, sont déjà engagés à l’horizon 2008-2009. Touchant les secteurs industriels, les télécoms, le tourisme…, 90% de ces projets ont déjà obtenu les autorisations administratives et entamé des études de faisabilité, voire la construction. Il est même question de 100 milliards de dollars d’intentions d’investissements arabes à moyen terme. Des investissements qui demeurent, néanmoins, «en deçà» des attentes et des opportunités offertes, selon le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem qui a appelé les opérateurs arabes à passer du stade des intentions à celui du concret. Pour autant, même s’il reconnaît que notre pays jouit d’une bonne situation financière, le manager du groupe Iktissad Wa-Aamal, Raouf Abouzaki, a relevé cependant la nécessité d’améliorer la perception du marché national, de lever les contraintes récurrentes à l’investissement et d’opérer à davantage d’ouverture. Il s’agit également, selon le président de l’Union des chambres de commerce, industrie et agriculture arabes, Adnan Kassar, d’assurer un climat d’affaires transparent, favoriser la prospérité sociale et résorber le chômage des jeunes dont le taux dépasse 30% dans le monde arabe. Comme il s’agit, selon le manager général du Fonds monétaire arabe (FMA), Djassim Al Manai, pour l’Algérie, malgré l’ampleur de ses dépenses, d’investir ses revenus excédentaires dans les secteurs déficitaires et notamment l’habitat. En outre, le manager du FMA a regretté que le processus de privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA) n’ait pas eu lieu dans les délais. En effet, l’aboutissement de ce processus aurait confirmé la démarche d’ouverture bancaire amorcée, selon Djassim Manai qui a appelé notre pays à privatiser une partie des banques publiques, au moins de manière progressive. Incitant notre pays à développer la notation souveraine (sovereing rating), en vue d’améliorer sa perception économique, le représentant du FMA a insisté sur la nécessité de la bonne gouvernance.
PROJETS DU GROUPE AL ÎMAR
Le protocole d'accord remis au gouvernement algérien
Un protocole d’accord a été récemment remis au gouvernement algérien par le groupe émirati Al-Îmar. Ce protocole porte sur les projets d’investissements, estimés à plus d’une vingtaine de milliards de dollars, que ce groupe prévoit de réaliser dans le secteur immobilier et touristique. Ce qui met fin à toutes les rumeurs et permet d’entrevoir le début de réalisation desdits projets dès le mois de mars 2008.
EN ATTENTE D'AGRÉMENT DE LA BANQUE D'ALGÉRIE
Le groupe Al Baraka projette une société de leasing
Outre une banque déjà opérationnelle, le groupe Al Baraka projette le lancement d’une société de leasing en Algérie. Une demande en ce sens a été faite auprès de la Banque d’Algérie dont l’agrément est attendu au premier semestre 2008. En outre, le groupe saoudien s’intéresse à l’amélioration de l’accès au logement pour les personnes aux revenus moyens supérieurs à 40 000 dinars. Cela même si le projet de la société de développement immobilier, initié par Al Baraka, à avorté en raison de la modification apportée en 2004 à la loi sur la monnaie et le crédit.
SELON LE MINISTRE DE L'INDUSTRIE
La privatisation de 100 entreprises programmée au 1er semestre 2008
La privatisation de 100 entreprises publiques économiques est programmée au 1er semestre 2008. Il s’agira, selon le ministre de l’Industrie et de la promotion de l’investissement, Abdelhamid Temmar, d’une cession totale ou partielle des actifs. En rappelant que 350 entreprises ont déjà été privatisées durant les dernières années et que les investissements directs étrangers se sont multipliés récemment. A l’adresse des participants à ce 3e forum économique d’Algérie, Abdelhamid Temmar est revenu sur la démarche initiée en matière de réaménagement économique, de consolidation du tissu productif et du choix de filières, de la mise à niveau et du développement de la compétitivité des entreprises.
FRANSABANK AL DJAZAÏR
Trois nouvelles agences en 2008
La banque algéro-libanaise, Fransabank Al Djazair, passe à la vitesse supérieure dans son expansion en Algérie. Outre son agence principale à Alger, Fransabank élargit son réseau avec l’ouverture de trois nouvelles agences en 2008, à Bab Ezzouar, Blida et Oran. Opérationnelle depuis une année, Fransabank Al Djazair, a, selon son directeur général, Joseph Dakkak, clôturé cet exercice avec des résultats «très satisfaisants et qui dépassent nos prévisions». Selon le manager de cette banque, l’accompagnement des entreprises et des PME constitue l’essentiel de son portefeuille. Un financement des entreprises, en prêts à moyen et long terme, qui a atteint 2,5 milliards de dinars. Par ailleurs, le conseil des hommes d’affaires algériens et libanais a été réactivé en marge des plénières de ce 3e forum.
C. B. (Le Soir d'Algérie)
Dix-neuf milliards de dollars d’investissements arabes sont déjà engagés en Algérie à l’horizon 2008-2009 et s’ajoutent aux 7 milliards investis depuis 2000. Pour autant, notre pays doit investir ses revenus excédentaires dans les secteurs déficitaires et notamment l’habitat, accélérer ses réformes économiques et poursuivre la privatisation bancaire.
Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et le groupe Al-Iktissad Wa-Aamal, le 3e Forum économique d’Algérie a été ouvert hier et se poursuit aujourd’hui à l’hôtel Sheraton – Club des Pins. Objectif, présenter aux 500 participants, représentants de l’establishment économique, financier et institutionnel arabe et national, le climat d’affaires en amélioration et l’attractivité de notre pays. Mais aussi contribuer à booster le flux d’investissements arabes dans les secteurs de l’agroalimentaire et l’agriculture, le tourisme, la pétrochimie, la pharmaceutique et les services… Des investissements arabes qui avoisinent 7 milliards de dollars déjà engagés depuis 2000 dans les télécoms, la cimenterie, la production électrique,… Selon un représentant de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), Djamel Zeriguine, des projets d’investissements, de l’ordre de 19 milliards de dollars, sont déjà engagés à l’horizon 2008-2009. Touchant les secteurs industriels, les télécoms, le tourisme…, 90% de ces projets ont déjà obtenu les autorisations administratives et entamé des études de faisabilité, voire la construction. Il est même question de 100 milliards de dollars d’intentions d’investissements arabes à moyen terme. Des investissements qui demeurent, néanmoins, «en deçà» des attentes et des opportunités offertes, selon le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem qui a appelé les opérateurs arabes à passer du stade des intentions à celui du concret. Pour autant, même s’il reconnaît que notre pays jouit d’une bonne situation financière, le manager du groupe Iktissad Wa-Aamal, Raouf Abouzaki, a relevé cependant la nécessité d’améliorer la perception du marché national, de lever les contraintes récurrentes à l’investissement et d’opérer à davantage d’ouverture. Il s’agit également, selon le président de l’Union des chambres de commerce, industrie et agriculture arabes, Adnan Kassar, d’assurer un climat d’affaires transparent, favoriser la prospérité sociale et résorber le chômage des jeunes dont le taux dépasse 30% dans le monde arabe. Comme il s’agit, selon le manager général du Fonds monétaire arabe (FMA), Djassim Al Manai, pour l’Algérie, malgré l’ampleur de ses dépenses, d’investir ses revenus excédentaires dans les secteurs déficitaires et notamment l’habitat. En outre, le manager du FMA a regretté que le processus de privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA) n’ait pas eu lieu dans les délais. En effet, l’aboutissement de ce processus aurait confirmé la démarche d’ouverture bancaire amorcée, selon Djassim Manai qui a appelé notre pays à privatiser une partie des banques publiques, au moins de manière progressive. Incitant notre pays à développer la notation souveraine (sovereing rating), en vue d’améliorer sa perception économique, le représentant du FMA a insisté sur la nécessité de la bonne gouvernance.
PROJETS DU GROUPE AL ÎMAR
Le protocole d'accord remis au gouvernement algérien
Un protocole d’accord a été récemment remis au gouvernement algérien par le groupe émirati Al-Îmar. Ce protocole porte sur les projets d’investissements, estimés à plus d’une vingtaine de milliards de dollars, que ce groupe prévoit de réaliser dans le secteur immobilier et touristique. Ce qui met fin à toutes les rumeurs et permet d’entrevoir le début de réalisation desdits projets dès le mois de mars 2008.
EN ATTENTE D'AGRÉMENT DE LA BANQUE D'ALGÉRIE
Le groupe Al Baraka projette une société de leasing
Outre une banque déjà opérationnelle, le groupe Al Baraka projette le lancement d’une société de leasing en Algérie. Une demande en ce sens a été faite auprès de la Banque d’Algérie dont l’agrément est attendu au premier semestre 2008. En outre, le groupe saoudien s’intéresse à l’amélioration de l’accès au logement pour les personnes aux revenus moyens supérieurs à 40 000 dinars. Cela même si le projet de la société de développement immobilier, initié par Al Baraka, à avorté en raison de la modification apportée en 2004 à la loi sur la monnaie et le crédit.
SELON LE MINISTRE DE L'INDUSTRIE
La privatisation de 100 entreprises programmée au 1er semestre 2008
La privatisation de 100 entreprises publiques économiques est programmée au 1er semestre 2008. Il s’agira, selon le ministre de l’Industrie et de la promotion de l’investissement, Abdelhamid Temmar, d’une cession totale ou partielle des actifs. En rappelant que 350 entreprises ont déjà été privatisées durant les dernières années et que les investissements directs étrangers se sont multipliés récemment. A l’adresse des participants à ce 3e forum économique d’Algérie, Abdelhamid Temmar est revenu sur la démarche initiée en matière de réaménagement économique, de consolidation du tissu productif et du choix de filières, de la mise à niveau et du développement de la compétitivité des entreprises.
FRANSABANK AL DJAZAÏR
Trois nouvelles agences en 2008
La banque algéro-libanaise, Fransabank Al Djazair, passe à la vitesse supérieure dans son expansion en Algérie. Outre son agence principale à Alger, Fransabank élargit son réseau avec l’ouverture de trois nouvelles agences en 2008, à Bab Ezzouar, Blida et Oran. Opérationnelle depuis une année, Fransabank Al Djazair, a, selon son directeur général, Joseph Dakkak, clôturé cet exercice avec des résultats «très satisfaisants et qui dépassent nos prévisions». Selon le manager de cette banque, l’accompagnement des entreprises et des PME constitue l’essentiel de son portefeuille. Un financement des entreprises, en prêts à moyen et long terme, qui a atteint 2,5 milliards de dinars. Par ailleurs, le conseil des hommes d’affaires algériens et libanais a été réactivé en marge des plénières de ce 3e forum.
C. B. (Le Soir d'Algérie)
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