Groupe Saidal : Les indicateurs au vert
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Groupe Saidal : Les indicateurs au vert
L’année 2007 aura été marquée pour le groupe pharmaceutique Saidal par des records en termes de chiffre d’affaires et de production.
L’annonce en a été faite hier à Alger par son PDG, Ali Aoun, à l’occasion de la tenue de la 6e conférence nationale des cadres du groupe. Afin d’étayer cette bonne santé financière et de gestion, le premier responsable de Saidal a indiqué que la production a été en 2007 de plus de 135 millions d’unités vente, marquant une évolution de plus de 10% par rapport à 2006 et dépassant ainsi l’objectif fixé, selon ses dires. Une production qui offre à Saidal 42% des parts de marché du volume des médicaments mis sur le marché national, estimé à 450 millions d’unités vente. Quant au chiffre d’affaires du groupe, il a enregistré une évolution de 12% pour atteindre 8,03 milliards DA répartis à hauteur de 35% pour la filiale Biotic, 32% pour la filiale Pharmal, 26% pour la filiale Antibiotical et seulement 7% pour le partenaire. Le PDG de Saidal, pour qui « aucune entreprise ne peut assurer son développement durable si elle n’élargit pas sa part de marché au niveau national, si elle ne se place pas pertinemment à l’international et si elle n’investit pas avec intelligence et conviction les champs de la recherche et de l’innovation », a informé de la réalisation d’un audit de maintien du certificat ISO 9001 version 2000 pour l’entreprise, tout en relevant que Saidal doit « s’assujettir à des exigences universelles en matière de bonnes pratiques de fabrication et de laboratoire BPF/BPL ». Et de souligner, avec une note de fierté, l’obtention du prix international de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (WIPO) pour la mise au point du procédé de l’orodispersible : un comprimé qui se désagrège en quelques secondes dans la bouche, sans avoir à l’accompagner d’un liquide. M.Aoun a en outre tenu à faire l’annonce de l’obtention durant la même année 2007 d’un sixième brevet d’invention ainsi que le dépôt de 10 autres demandes de brevet. Le PDG de Saidal a indiqué avoir introduit sur le marché du médicament 45 nouveaux produits en 2007 tout en enregistrant durant l’année une première exportation de l’insuline en Afrique. Avec quelque 250 produits enregistrés, le premier responsable de Saidal a affirmé avoir au niveau du ministère de tutelle un portefeuille d’une cinquantaine de produits à enregistrer mais qui n’ont pas dépassé les délais requis pour leur enregistrement. « Nous pensons qu’en 2008, nous aurons le maximum de ces produits enregistrés. » A la question de savoir s’il y a entrave à la production locale du médicament, le PDG de Saidal a été catégorique : « il n’y a pas d’entrave. » Avant de tempérer sa réponse : « Cela ne veut pas dire qu’elles n’existent pas, mais pas comme avant . » A propos de l’ouverture de capital du groupe qu’il dirige, Ali Aoun a indiqué que l’opération est toujours en cours. « Si nous avons commencé à mettre 20% du capital de l’entreprise en Bourse, ce n’est pas pour s’arrêter en si bon chemin. Nous sommes en train de faire l’évaluation et l’Etat qui en est le propriétaire va lancer les appels d’offres. » Quant à la production du traitement contre la grippe aviaire, le Saiflu, et qui a fait objet auparavant d’une vive polémique entre le PDG de Saidal et le ministre de la Santé, Amar Tou, M.Aoun a déclaré que Saidal n’est plus concerné. « Ils n’ont pas voulu le prendre, pourquoi voulez-vous que je le produise », a t-il assené.
M. Mamart (El Watan)
L’annonce en a été faite hier à Alger par son PDG, Ali Aoun, à l’occasion de la tenue de la 6e conférence nationale des cadres du groupe. Afin d’étayer cette bonne santé financière et de gestion, le premier responsable de Saidal a indiqué que la production a été en 2007 de plus de 135 millions d’unités vente, marquant une évolution de plus de 10% par rapport à 2006 et dépassant ainsi l’objectif fixé, selon ses dires. Une production qui offre à Saidal 42% des parts de marché du volume des médicaments mis sur le marché national, estimé à 450 millions d’unités vente. Quant au chiffre d’affaires du groupe, il a enregistré une évolution de 12% pour atteindre 8,03 milliards DA répartis à hauteur de 35% pour la filiale Biotic, 32% pour la filiale Pharmal, 26% pour la filiale Antibiotical et seulement 7% pour le partenaire. Le PDG de Saidal, pour qui « aucune entreprise ne peut assurer son développement durable si elle n’élargit pas sa part de marché au niveau national, si elle ne se place pas pertinemment à l’international et si elle n’investit pas avec intelligence et conviction les champs de la recherche et de l’innovation », a informé de la réalisation d’un audit de maintien du certificat ISO 9001 version 2000 pour l’entreprise, tout en relevant que Saidal doit « s’assujettir à des exigences universelles en matière de bonnes pratiques de fabrication et de laboratoire BPF/BPL ». Et de souligner, avec une note de fierté, l’obtention du prix international de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (WIPO) pour la mise au point du procédé de l’orodispersible : un comprimé qui se désagrège en quelques secondes dans la bouche, sans avoir à l’accompagner d’un liquide. M.Aoun a en outre tenu à faire l’annonce de l’obtention durant la même année 2007 d’un sixième brevet d’invention ainsi que le dépôt de 10 autres demandes de brevet. Le PDG de Saidal a indiqué avoir introduit sur le marché du médicament 45 nouveaux produits en 2007 tout en enregistrant durant l’année une première exportation de l’insuline en Afrique. Avec quelque 250 produits enregistrés, le premier responsable de Saidal a affirmé avoir au niveau du ministère de tutelle un portefeuille d’une cinquantaine de produits à enregistrer mais qui n’ont pas dépassé les délais requis pour leur enregistrement. « Nous pensons qu’en 2008, nous aurons le maximum de ces produits enregistrés. » A la question de savoir s’il y a entrave à la production locale du médicament, le PDG de Saidal a été catégorique : « il n’y a pas d’entrave. » Avant de tempérer sa réponse : « Cela ne veut pas dire qu’elles n’existent pas, mais pas comme avant . » A propos de l’ouverture de capital du groupe qu’il dirige, Ali Aoun a indiqué que l’opération est toujours en cours. « Si nous avons commencé à mettre 20% du capital de l’entreprise en Bourse, ce n’est pas pour s’arrêter en si bon chemin. Nous sommes en train de faire l’évaluation et l’Etat qui en est le propriétaire va lancer les appels d’offres. » Quant à la production du traitement contre la grippe aviaire, le Saiflu, et qui a fait objet auparavant d’une vive polémique entre le PDG de Saidal et le ministre de la Santé, Amar Tou, M.Aoun a déclaré que Saidal n’est plus concerné. « Ils n’ont pas voulu le prendre, pourquoi voulez-vous que je le produise », a t-il assené.
M. Mamart (El Watan)
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