Les Dracula en action.
Page 1 sur 1
Les Dracula en action.
Une fois de plus, Israël, l’état sioniste, colonise, tue et massacre démocratiquement les Palestiniens. Israël les massacre chez eux, à Gaza, et n’épargne ni les humains ni la nature. Israël boucle la région et s’en donne à cœur joie avec la bénédiction tacite de Bush et grâce à la lâcheté qui paralyse les régimes arabes.
Pas un seul de nos dirigeants dans le monde arabo-musulman ne sait dire «non» sinon à son peuple. Le profil bas que nos gouvernants affichent face à l’arrogance, aux humiliations et aux agressions israélo-américaines nous rappelle les «béni oui oui», cette frange de soumis qui faisaient honte à notre peuple du temps de la France coloniale.
Il faut peut-être rappeler que notre peuple a connu lui aussi une colonisation de 132 ans durant lesquels on poussa l’ignominie jusqu’à vouloir le déposséder de sa personnalité après qu’il fut dépossédé de ses terres et de ses biens.
Aux dernières nouvelles, l’armée sioniste a décidé d’annexer à Jérusalem les maisons palestiniennes proches du mur des Lamentations ainsi que les propriétés situées porte des Maghrébins. Pour nous, quoi qu’en pense Bush, Jérusalem reste le troisième lieu saint de l’islam et abrite l’église de la Nativité, lieu qui, contrairement à certaines personnalités religieuses musulmanes, a refusé d’accueillir l’actuel président lors de sa récente visite dans la région.
Une visite annoncée triomphalement comme porteuse de paix, mais qui ne ramène finalement que mort et désolation pour les Palestiniens et les peuples de la région. Il est vrai que Bush voyait en Sharon, dont le nom restera éternellement lié aux «crimes contre l’humanité» commis à Sabra et à Chatila, «un homme de paix».
Bush considère Israël comme l’un des alliés les plus proches des Etats-Unis et veut une paix à la Sharon. Une alliance qui «permet de garantir la sécurité d’Israël en tant qu’Etat juif», disait-il à son arrivée en Israël. Bush ne tient aucun compte des droits et sentiments des peuples arabes et musulmans.
Il ne semble même pas tenir compte des sentiments des chrétiens orientaux, ceux qui vivent le drame, ou des juifs honorables dont les voix se font de plus en plus nombreuses pour reconnaître leurs droits aux Palestiniens et appeler à vivre paisiblement ensemble.
Plus transparente aujourd’hui, la réalité laisse clairement voir que c’est le sionisme qui empêche l’avènement d’une paix véritable où Arabes et Juifs vivraient de nouveau côte à côte, sans avoir peur les uns des autres. Israël comme le Maroc se prévaut de la démocratie et la chante sur tous les airs, mais dès qu’il s’agit d’appliquer lui-même les règles internationalement établies, il invoque des spécificités.
Ce qui est grave et dangereux pour l’avenir c’est qu’on ne semble avoir retenu des leçons du passé que les aspects qui permettent de mieux adapter la domination. Ahmadinadjad qui, à l’image des peuples arabo-musulmans, refuse la domination étrangère prévoyait pour Bush un échec.
En tout cas, s’il y a échec, il ne sera pas le fait d’une quelconque «roujoula», puisque cette denrée déserte depuis fort longtemps la ligue d’Amr Moussa ou l’AP de Mahmoud Abbas. Une AP qui, phonétiquement révélait un programme qui faisait dire à Ehoud Olmert que le successeur de feu Abou Ammar était «sérieux et fiable» et qu’il était «opposé au terrorisme et prêt pour un dialogue sérieux avec Israël».
Et là, il faut peut-être préciser que quand Olmert parlait de terrorisme, il désignait ce que nous appelons, nous, «résistance». Nos dirigeants misent aussi sur l’AP, puisque le 17 décembre dernier «la Conférence des donateurs de Paris» (une appellation indécente à traduire en arabe algérien) a été l’occasion de le lui prouver.
Avec 10 millions de dollars, l’Algérie s’en est tirée à bon compte !
M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr. (Le Jeune Indépendant)
Pas un seul de nos dirigeants dans le monde arabo-musulman ne sait dire «non» sinon à son peuple. Le profil bas que nos gouvernants affichent face à l’arrogance, aux humiliations et aux agressions israélo-américaines nous rappelle les «béni oui oui», cette frange de soumis qui faisaient honte à notre peuple du temps de la France coloniale.
Il faut peut-être rappeler que notre peuple a connu lui aussi une colonisation de 132 ans durant lesquels on poussa l’ignominie jusqu’à vouloir le déposséder de sa personnalité après qu’il fut dépossédé de ses terres et de ses biens.
Aux dernières nouvelles, l’armée sioniste a décidé d’annexer à Jérusalem les maisons palestiniennes proches du mur des Lamentations ainsi que les propriétés situées porte des Maghrébins. Pour nous, quoi qu’en pense Bush, Jérusalem reste le troisième lieu saint de l’islam et abrite l’église de la Nativité, lieu qui, contrairement à certaines personnalités religieuses musulmanes, a refusé d’accueillir l’actuel président lors de sa récente visite dans la région.
Une visite annoncée triomphalement comme porteuse de paix, mais qui ne ramène finalement que mort et désolation pour les Palestiniens et les peuples de la région. Il est vrai que Bush voyait en Sharon, dont le nom restera éternellement lié aux «crimes contre l’humanité» commis à Sabra et à Chatila, «un homme de paix».
Bush considère Israël comme l’un des alliés les plus proches des Etats-Unis et veut une paix à la Sharon. Une alliance qui «permet de garantir la sécurité d’Israël en tant qu’Etat juif», disait-il à son arrivée en Israël. Bush ne tient aucun compte des droits et sentiments des peuples arabes et musulmans.
Il ne semble même pas tenir compte des sentiments des chrétiens orientaux, ceux qui vivent le drame, ou des juifs honorables dont les voix se font de plus en plus nombreuses pour reconnaître leurs droits aux Palestiniens et appeler à vivre paisiblement ensemble.
Plus transparente aujourd’hui, la réalité laisse clairement voir que c’est le sionisme qui empêche l’avènement d’une paix véritable où Arabes et Juifs vivraient de nouveau côte à côte, sans avoir peur les uns des autres. Israël comme le Maroc se prévaut de la démocratie et la chante sur tous les airs, mais dès qu’il s’agit d’appliquer lui-même les règles internationalement établies, il invoque des spécificités.
Ce qui est grave et dangereux pour l’avenir c’est qu’on ne semble avoir retenu des leçons du passé que les aspects qui permettent de mieux adapter la domination. Ahmadinadjad qui, à l’image des peuples arabo-musulmans, refuse la domination étrangère prévoyait pour Bush un échec.
En tout cas, s’il y a échec, il ne sera pas le fait d’une quelconque «roujoula», puisque cette denrée déserte depuis fort longtemps la ligue d’Amr Moussa ou l’AP de Mahmoud Abbas. Une AP qui, phonétiquement révélait un programme qui faisait dire à Ehoud Olmert que le successeur de feu Abou Ammar était «sérieux et fiable» et qu’il était «opposé au terrorisme et prêt pour un dialogue sérieux avec Israël».
Et là, il faut peut-être préciser que quand Olmert parlait de terrorisme, il désignait ce que nous appelons, nous, «résistance». Nos dirigeants misent aussi sur l’AP, puisque le 17 décembre dernier «la Conférence des donateurs de Paris» (une appellation indécente à traduire en arabe algérien) a été l’occasion de le lui prouver.
Avec 10 millions de dollars, l’Algérie s’en est tirée à bon compte !
M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr. (Le Jeune Indépendant)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum