UMA:Bientôt une zone franche maghrébine
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UMA:Bientôt une zone franche maghrébine
La commission ministérielle spécialisée dans la sécurité alimentaire dans les Etats de l’Union du Maghreb arabe (UMA) envisage de mettre en place une zone franche pour les exportations de produits agricoles.
Cette option a été discutée lors de la 14e session de cette commission dont les travaux se sont déroulés le 21 décembre 2007 à Nouakchott. Les membres de l’UMA seraient déterminés à instaurer une zone de libre-échange pour cet espace composé de la Mauritanie, du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye, et donner un nouveau souffle à une union longtemps confinée dans la léthargie. Les pays membres de l’UMA essayent de dynamiser la coopération économique entre eux par des actions concrètes et cette action s’inscrit dans cette stratégie commune. Le but de cette initiative est de permettre à ces pays d’Afrique du Nord de trouver de nouveaux débouchés pour leur excédent de production agricole en profitant de l’avantage de la proximité géographique. L’Europe constituait le marché habituel de l’Algérie qui exporte toutefois une quantité presque dérisoire. Dans le même sillage, il a été décidé samedi dernier au cours d’une réunion de la commission chargée de mettre sur pied une union des foires des pays de l’UMA que la première édition de la foire maghrébine aura lieu en Algérie. Cette manifestation sera organisée pendant l’année en cours, mais la date exacte n’a pas encore été déterminée. La rencontre, au cours de laquelle ont été examinés les statuts de l’Union, ses règlements et structures organisationnelles, s’est également penchée sur les missions de l’union des foires des pays de l’UMA. Cette nouvelle structure aura pour mission, entre autres, d’organiser et de promouvoir l’industrie des foires, d’encourager et de soutenir la complémentarité entre les pays de l’UMA à travers la coordination des activités des différentes structures et institutions dans les domaines économiques de ces pays. Elle s’est aussi assigné comme objectif de favoriser un climat économique propice à la création de projets communs, à faire connaître les opportunités d’investissement et d’échanges dans et entre tous les pays de l’UMA à travers l’organisation de salons d’exposition spécialisés, l’échange d’informations et d’expertises, l’ouverture d’opportunités de formation et de promotion des ressources humaines des institutions spécialisées dans le domaine de l’industrie des foires. L’Algérie était représentée lors de cette réunion où étaient présents le secrétaire général du comité populaire général (ministre) libyen de l’Economie, du Commerce et de l’Investissement, Tahar Charkes, le secrétaire du comité de direction de l’Office général libyen des foires, Jamal Lemouchi, ainsi que les chefs des offices des foires de Tunisie, du Maroc et de Mauritanie et un délégué du secrétariat général de l’UMA. Reste à savoir si ces initiatives poseront les premiers jalons d’une intégration économique maghrébine qui tarde à se dessiner. Selon le Fonds monétaire international (FMI), sur un total de 137,1 milliards de dollars d’échanges commerciaux en 2006, seulement 2% de ce montant sont échangés entre les cinq pays du Maghreb, à savoir la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie, contre 66% avec l’Union européenne, 13% avec le reste des pays industrialisés et 19% avec d’autres pays.
Nora Boudedja (El Watan)
Cette option a été discutée lors de la 14e session de cette commission dont les travaux se sont déroulés le 21 décembre 2007 à Nouakchott. Les membres de l’UMA seraient déterminés à instaurer une zone de libre-échange pour cet espace composé de la Mauritanie, du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye, et donner un nouveau souffle à une union longtemps confinée dans la léthargie. Les pays membres de l’UMA essayent de dynamiser la coopération économique entre eux par des actions concrètes et cette action s’inscrit dans cette stratégie commune. Le but de cette initiative est de permettre à ces pays d’Afrique du Nord de trouver de nouveaux débouchés pour leur excédent de production agricole en profitant de l’avantage de la proximité géographique. L’Europe constituait le marché habituel de l’Algérie qui exporte toutefois une quantité presque dérisoire. Dans le même sillage, il a été décidé samedi dernier au cours d’une réunion de la commission chargée de mettre sur pied une union des foires des pays de l’UMA que la première édition de la foire maghrébine aura lieu en Algérie. Cette manifestation sera organisée pendant l’année en cours, mais la date exacte n’a pas encore été déterminée. La rencontre, au cours de laquelle ont été examinés les statuts de l’Union, ses règlements et structures organisationnelles, s’est également penchée sur les missions de l’union des foires des pays de l’UMA. Cette nouvelle structure aura pour mission, entre autres, d’organiser et de promouvoir l’industrie des foires, d’encourager et de soutenir la complémentarité entre les pays de l’UMA à travers la coordination des activités des différentes structures et institutions dans les domaines économiques de ces pays. Elle s’est aussi assigné comme objectif de favoriser un climat économique propice à la création de projets communs, à faire connaître les opportunités d’investissement et d’échanges dans et entre tous les pays de l’UMA à travers l’organisation de salons d’exposition spécialisés, l’échange d’informations et d’expertises, l’ouverture d’opportunités de formation et de promotion des ressources humaines des institutions spécialisées dans le domaine de l’industrie des foires. L’Algérie était représentée lors de cette réunion où étaient présents le secrétaire général du comité populaire général (ministre) libyen de l’Economie, du Commerce et de l’Investissement, Tahar Charkes, le secrétaire du comité de direction de l’Office général libyen des foires, Jamal Lemouchi, ainsi que les chefs des offices des foires de Tunisie, du Maroc et de Mauritanie et un délégué du secrétariat général de l’UMA. Reste à savoir si ces initiatives poseront les premiers jalons d’une intégration économique maghrébine qui tarde à se dessiner. Selon le Fonds monétaire international (FMI), sur un total de 137,1 milliards de dollars d’échanges commerciaux en 2006, seulement 2% de ce montant sont échangés entre les cinq pays du Maghreb, à savoir la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie, contre 66% avec l’Union européenne, 13% avec le reste des pays industrialisés et 19% avec d’autres pays.
Nora Boudedja (El Watan)
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