Massacre israélien à Ghaza
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Massacre israélien à Ghaza
Quinze Palestiniens ont été tués hier par l’armée d’occupation israélienne à Ghaza.
Le président palestinien a dénoncé le massacre qui intervient quelques jours après le passage du président américain et au lendemain d’une supposée reprise des «négociations de paix»
Quinze Palestiniens ont été tués hier par l’armée israélienne dans la bande de Ghaza. Le président palestinien, empêtré dans des engagements pour une paix aux allures tronquées, a dénoncé le massacre. La tuerie intervient au lendemain d’une supposée reprise des négociations de paix sur les «questions de fond». Parmi ces dernières le cas de Ghaza semble tranché pour l’Etat hébreu : plus de massacres et de destructions. Le mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza, a annoncé que dix des tués dans l’agression israélienne étaient des membres de sa branche armée. Mahmoud Al Zahar, figure de proue du mouvement islamiste, y aurait perdu un de ses fils. Un autre de ses enfants avait déjà été tué dans une tentative d’assassinat du dirigeant du Hamas en septembre 2003. Mahmoud Zahar a réagi en promettant de «répondre à Israël par le seul langage qu’il comprend», c’est-à-dire celui de la légitime résistance que certains dirigeants palestiniens veulent arrêter. Le déchaînement israélien sur Ghaza intervient quelques jours seulement après la visite du président américain George W. Bush dans les territoires occupés. L’objectif affiché de la visite était de «dynamiser le processus de paix». Une dynamique dont les Palestiniens de Ghaza commencent à goûter l’amertume. Le mouvement Hamas, touché dans ses rangs, a accusé l’Autorité palestinienne de «comploter avec Bush et Israël pour assiéger notre peuple et le tuer». Quarante-cinq Palestiniens ont également été blessés dans l’agression par balles ou des éclats d’obus de chars israéliens. C’est le quartier Al-Zeitoun, dans l’est de Ghaza-ville qui a subi le déchaînement de l’armée d’occupation. L’armée israélienne, qui prend comme prétexte les tirs de missiles depuis la bande de Ghaza, multiplie les raids aériens et les incursions dans ce territoire, véritable prison, où la misère est patente. Dans un discours, le président Abbas a condamné la tuerie.
«Ce qui s’est passé aujourd’hui est un massacre, une tuerie contre le peuple palestinien. Notre peuple ne peut pas passer ces massacres sous silence», a-t-il dit à Ramallah en Cisjordanie.
«Ces massacres ne peuvent pas apporter la paix», a déclaré Abbas à l’endroit d’un gouvernement israélien passé maître dans le double jeu. En effet, Israël, en plus de l’illégale extension continue des colonies, ne se gêne nullement de perpétuer des massacres sporadiques au sein du peuple palestinien.
Au même moment, l’Etat hébreu se dit engagé dans des négociations pour la paix. Pour le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, la poursuite de ces négociations par l’Autorité palestinienne est «un crime» au moment où des attaques israéliennes meurtrières sont enregistrées dans la bande de Ghaza.
La Cisjordanie n’est pas en reste dans cette déferlante de violence israélienne sur un peuple otage. Treize Palestiniens ont été interpellés par les forces d’occupation israéliennes à El Khalil, Naplouse et Ramallah.
M. B. (La Tribune)
Le président palestinien a dénoncé le massacre qui intervient quelques jours après le passage du président américain et au lendemain d’une supposée reprise des «négociations de paix»
Quinze Palestiniens ont été tués hier par l’armée israélienne dans la bande de Ghaza. Le président palestinien, empêtré dans des engagements pour une paix aux allures tronquées, a dénoncé le massacre. La tuerie intervient au lendemain d’une supposée reprise des négociations de paix sur les «questions de fond». Parmi ces dernières le cas de Ghaza semble tranché pour l’Etat hébreu : plus de massacres et de destructions. Le mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza, a annoncé que dix des tués dans l’agression israélienne étaient des membres de sa branche armée. Mahmoud Al Zahar, figure de proue du mouvement islamiste, y aurait perdu un de ses fils. Un autre de ses enfants avait déjà été tué dans une tentative d’assassinat du dirigeant du Hamas en septembre 2003. Mahmoud Zahar a réagi en promettant de «répondre à Israël par le seul langage qu’il comprend», c’est-à-dire celui de la légitime résistance que certains dirigeants palestiniens veulent arrêter. Le déchaînement israélien sur Ghaza intervient quelques jours seulement après la visite du président américain George W. Bush dans les territoires occupés. L’objectif affiché de la visite était de «dynamiser le processus de paix». Une dynamique dont les Palestiniens de Ghaza commencent à goûter l’amertume. Le mouvement Hamas, touché dans ses rangs, a accusé l’Autorité palestinienne de «comploter avec Bush et Israël pour assiéger notre peuple et le tuer». Quarante-cinq Palestiniens ont également été blessés dans l’agression par balles ou des éclats d’obus de chars israéliens. C’est le quartier Al-Zeitoun, dans l’est de Ghaza-ville qui a subi le déchaînement de l’armée d’occupation. L’armée israélienne, qui prend comme prétexte les tirs de missiles depuis la bande de Ghaza, multiplie les raids aériens et les incursions dans ce territoire, véritable prison, où la misère est patente. Dans un discours, le président Abbas a condamné la tuerie.
«Ce qui s’est passé aujourd’hui est un massacre, une tuerie contre le peuple palestinien. Notre peuple ne peut pas passer ces massacres sous silence», a-t-il dit à Ramallah en Cisjordanie.
«Ces massacres ne peuvent pas apporter la paix», a déclaré Abbas à l’endroit d’un gouvernement israélien passé maître dans le double jeu. En effet, Israël, en plus de l’illégale extension continue des colonies, ne se gêne nullement de perpétuer des massacres sporadiques au sein du peuple palestinien.
Au même moment, l’Etat hébreu se dit engagé dans des négociations pour la paix. Pour le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, la poursuite de ces négociations par l’Autorité palestinienne est «un crime» au moment où des attaques israéliennes meurtrières sont enregistrées dans la bande de Ghaza.
La Cisjordanie n’est pas en reste dans cette déferlante de violence israélienne sur un peuple otage. Treize Palestiniens ont été interpellés par les forces d’occupation israéliennes à El Khalil, Naplouse et Ramallah.
M. B. (La Tribune)
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