Petites histoires algériennes
Page 1 sur 1
Petites histoires algériennes
Livres : Demain, il sera trop tard, de Mohamed Chouli
Après plus de trois décennies consacrées à la presse, pour Mohamed Chouli c’est l’heure du départ à la retraite. Une retraite qu’il semble avoir attendue avec impatience car, sitôt libéré de ses obligations professionnelles, il décide de se consacrer à l’écriture. Une tout autre forme d’écriture. Naît alors un très beau recueil de nouvelles, intitulé Demain, il sera trop tard.
Dans la préface de l’ouvrage, Nadjib Stambouli écrit : «S’il fallait trouver un équivalent livresque à la formule «fils du peuple», le volume que vous avez entre les mains est un «livre du peuple». Dans les neuf nouvelles de ce recueil, Mohamed Chouli démontre, si besoin est, qu’une écriture alerte, attrayante, sans fioritures, peut et même doit faire l’économie du langage pédant et des phrases emberlificotées…Un livre-témoin, cette formule stéréotypée est un passage obligé pour qualifier ce tissu de lucidité et de sentiment où chaque nouvelle constitue, comme un échafaudage brechtien, une maille à la fois indépendante et partie prenante indissociable du tissu…».
De la Marâtre à Demain, il sera trop tard, en passant par Te voir et mourir, les Gâteaux de mariage, Fais le mal et souviens-t’en et on en oublie encore, l’auteur nous transporte avec facilité d’une histoire à une autre. Le réalisme y trouve, à chaque fois, toute sa quintessence, par le truchement de personnages, dont les vies, le quotidien ou les sentiments sont décrits dans un grand souci du détail. S’inspirant de ce qui se passe au sein de notre société, Mohamed Chouli raconte l’Algérien. Raconte l’Algérie.
Mariage, divorce, naissance, infidélité, prostitution, amitié, amour, haine, hogra et foi sont autant de canevas sur lesquels l’auteur tisse les fils de ses histoires et il y réussi avec une rare dextérité. D’une façon générale, le lecteur aime à s’immiscer ainsi, dans tout ce qui fait et défait une société et là, le plaisir est entier puisque tous les ingrédients sont réunis, partant de l’histoire, à la fois simple et crédible, au style, direct et loin de tout académisme.
En somme, un très bon livre de chevet, à lire absolument.
Hassina A. (La Nouvelle République)
Mohamed Chouli, Demain, il sera trop tard
(nouvelles), Casbah éditions, Alger 2007, 187 pages
Après plus de trois décennies consacrées à la presse, pour Mohamed Chouli c’est l’heure du départ à la retraite. Une retraite qu’il semble avoir attendue avec impatience car, sitôt libéré de ses obligations professionnelles, il décide de se consacrer à l’écriture. Une tout autre forme d’écriture. Naît alors un très beau recueil de nouvelles, intitulé Demain, il sera trop tard.
Dans la préface de l’ouvrage, Nadjib Stambouli écrit : «S’il fallait trouver un équivalent livresque à la formule «fils du peuple», le volume que vous avez entre les mains est un «livre du peuple». Dans les neuf nouvelles de ce recueil, Mohamed Chouli démontre, si besoin est, qu’une écriture alerte, attrayante, sans fioritures, peut et même doit faire l’économie du langage pédant et des phrases emberlificotées…Un livre-témoin, cette formule stéréotypée est un passage obligé pour qualifier ce tissu de lucidité et de sentiment où chaque nouvelle constitue, comme un échafaudage brechtien, une maille à la fois indépendante et partie prenante indissociable du tissu…».
De la Marâtre à Demain, il sera trop tard, en passant par Te voir et mourir, les Gâteaux de mariage, Fais le mal et souviens-t’en et on en oublie encore, l’auteur nous transporte avec facilité d’une histoire à une autre. Le réalisme y trouve, à chaque fois, toute sa quintessence, par le truchement de personnages, dont les vies, le quotidien ou les sentiments sont décrits dans un grand souci du détail. S’inspirant de ce qui se passe au sein de notre société, Mohamed Chouli raconte l’Algérien. Raconte l’Algérie.
Mariage, divorce, naissance, infidélité, prostitution, amitié, amour, haine, hogra et foi sont autant de canevas sur lesquels l’auteur tisse les fils de ses histoires et il y réussi avec une rare dextérité. D’une façon générale, le lecteur aime à s’immiscer ainsi, dans tout ce qui fait et défait une société et là, le plaisir est entier puisque tous les ingrédients sont réunis, partant de l’histoire, à la fois simple et crédible, au style, direct et loin de tout académisme.
En somme, un très bon livre de chevet, à lire absolument.
Hassina A. (La Nouvelle République)
Mohamed Chouli, Demain, il sera trop tard
(nouvelles), Casbah éditions, Alger 2007, 187 pages
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum