NUCLÉAIRE CIVIL EN ALGÉRIE:10 réacteurs prévus
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NUCLÉAIRE CIVIL EN ALGÉRIE:10 réacteurs prévus
10 réacteurs prévus dans les Hauts-Plateaux.
Cette région du pays offre des avantages géologiques, hydriques et surtout de sécurité.
La majorité des centrales nucléaires que compte construire l’Algérie à l’horizon 2028, seront installées sur les zones d’affleurement de la nappe albienne, a-t-on appris de sources gouvernementales. Le choix de ces zones principalement situées dans les Hauts-Plateaux n’est pas fortuit puisqu’il assurera deux conditions de taille requises dans l’installation des centrales nucléaires, précisent les mêmes sources. Il s’agit notamment de la stabilité tectonique du terrain d’implantation et de la problématique de l’eau.
Les Hauts-Plateaux offrent les deux possibilités puisque ces régions sont relativement stables au plan géologique, et c’est dans ces régions du pays qu’affleure la nappe albienne à plusieurs niveaux. Même si son eau n’est pas renouvelable, la nappe albienne est l’une des plus grandes sources d’eau potable de la planète.
Elle est actuellement exploitée dans la région de Touggourt pour l’irrigation des périmètres agricoles. L’eau jaillit avec une température avoisinant les 60 degrés des entrailles de la terre. Pour installer une centrale nucléaire, les spécialistes préconisent des études géotechniques très poussées afin de s’assurer de la stabilité du site. Une fois ce dernier choisi, il faut de l’eau pour le système de refroidissement des centrales pour le fonctionnement des turbines.
Ainsi, l’eau est une nécessité primordiale surtout si l’Algérie opte pour la technologie française qui utilise l’EPR, un système de réacteur à eau pressurisée qui est une technologie nucléaire de troisième génération. Selon les spécialistes, cette technologie offre des garanties de sécurité et le risque d’accident est presque nul.
A ces aspects purement techniques, il y a les considérations d’ordre économique et sécuritaire. Les normes mondiales de sécurité établies après l’accident de Tchernobyl exigent qu’une centrale nucléaire soit située à une distance de 100km d’une agglomération, cela d’une part. D’autre part, l’Algérie a engagé un immense programme pour le développement des Hauts-Plateaux. Une enveloppe budgétaire colossale estimée à plusieurs milliards de dollars est dégagée pour développer cette région du pays. Aussi, les autorités algériennes ne peuvent pas espérer mieux en termes de site d’implantation.
Et ce sont autant de raisons qui plaident en faveur des installations nucléaires au niveau des Hauts-Plateaux.
Selon les études prospectives faites par les autorités algériennes, les dix réacteurs nucléaires vont en principe couvrir les besoins du pays en matière de consommation énergétique. Pour ce faire, les autorités algériennes anticipent déjà sur la question. Elles prévoient l’adoption, dans les quelques mois à venir, d’une nouvelle loi sur l’énergie atomique qui va réglementer la construction de centrales nucléaires.
De même que l’Algérie prévoit la création d’une Agence nationale pour la sécurité atomique. Cette annonce n’est pas nouvelle puisqu’elle a été faite déjà par le ministre de l’Energie et des Mines en 2006. La nouvelle loi est destinée à préparer le pays à l’utilisation de l’énergie atomique.
Cette loi prévoit également l’instauration des fondements nécessaires à la construction de centrales. Il s’agit, notamment, des fondements économiques et de la sécurité d’utilisation des ressources nucléaires. On croit savoir que le constructeur français Areva est largement consulté dans l’élaboration de ces techniques.
La nouvelle législation devrait offrir des possibilités d’investissement privé dans la sphère nucléaire. L’Algérie a toujours défendu le principe du droit d’accès à l’énergie nucléaire civile. Aussi, a-t-elle affiché à plusieurs reprises sa volonté de coopérer avec la communauté internationale dans le domaine du nucléaire civil.
La première centrale devrait être construite au cours des dix prochaines années. Une Agence centrale pour la sécurité atomique, qui contrôlera l’utilisation des ressources énergétiques et la production des centrales, devrait voir le jour prochainement afin de garantir la sécurité du pays. Selon Al Khalijj, un quotidien des Emirats arabes unis qui cite des sources gouvernementales algériennes, «l’agence sera complètement indépendante et dotée de compétences et de sources de financement importantes afin de permettre une mise en oeuvre efficace du programme nucléaire».
Brahim TAKHEROUBT (L'Expression)
Cette région du pays offre des avantages géologiques, hydriques et surtout de sécurité.
La majorité des centrales nucléaires que compte construire l’Algérie à l’horizon 2028, seront installées sur les zones d’affleurement de la nappe albienne, a-t-on appris de sources gouvernementales. Le choix de ces zones principalement situées dans les Hauts-Plateaux n’est pas fortuit puisqu’il assurera deux conditions de taille requises dans l’installation des centrales nucléaires, précisent les mêmes sources. Il s’agit notamment de la stabilité tectonique du terrain d’implantation et de la problématique de l’eau.
Les Hauts-Plateaux offrent les deux possibilités puisque ces régions sont relativement stables au plan géologique, et c’est dans ces régions du pays qu’affleure la nappe albienne à plusieurs niveaux. Même si son eau n’est pas renouvelable, la nappe albienne est l’une des plus grandes sources d’eau potable de la planète.
Elle est actuellement exploitée dans la région de Touggourt pour l’irrigation des périmètres agricoles. L’eau jaillit avec une température avoisinant les 60 degrés des entrailles de la terre. Pour installer une centrale nucléaire, les spécialistes préconisent des études géotechniques très poussées afin de s’assurer de la stabilité du site. Une fois ce dernier choisi, il faut de l’eau pour le système de refroidissement des centrales pour le fonctionnement des turbines.
Ainsi, l’eau est une nécessité primordiale surtout si l’Algérie opte pour la technologie française qui utilise l’EPR, un système de réacteur à eau pressurisée qui est une technologie nucléaire de troisième génération. Selon les spécialistes, cette technologie offre des garanties de sécurité et le risque d’accident est presque nul.
A ces aspects purement techniques, il y a les considérations d’ordre économique et sécuritaire. Les normes mondiales de sécurité établies après l’accident de Tchernobyl exigent qu’une centrale nucléaire soit située à une distance de 100km d’une agglomération, cela d’une part. D’autre part, l’Algérie a engagé un immense programme pour le développement des Hauts-Plateaux. Une enveloppe budgétaire colossale estimée à plusieurs milliards de dollars est dégagée pour développer cette région du pays. Aussi, les autorités algériennes ne peuvent pas espérer mieux en termes de site d’implantation.
Et ce sont autant de raisons qui plaident en faveur des installations nucléaires au niveau des Hauts-Plateaux.
Selon les études prospectives faites par les autorités algériennes, les dix réacteurs nucléaires vont en principe couvrir les besoins du pays en matière de consommation énergétique. Pour ce faire, les autorités algériennes anticipent déjà sur la question. Elles prévoient l’adoption, dans les quelques mois à venir, d’une nouvelle loi sur l’énergie atomique qui va réglementer la construction de centrales nucléaires.
De même que l’Algérie prévoit la création d’une Agence nationale pour la sécurité atomique. Cette annonce n’est pas nouvelle puisqu’elle a été faite déjà par le ministre de l’Energie et des Mines en 2006. La nouvelle loi est destinée à préparer le pays à l’utilisation de l’énergie atomique.
Cette loi prévoit également l’instauration des fondements nécessaires à la construction de centrales. Il s’agit, notamment, des fondements économiques et de la sécurité d’utilisation des ressources nucléaires. On croit savoir que le constructeur français Areva est largement consulté dans l’élaboration de ces techniques.
La nouvelle législation devrait offrir des possibilités d’investissement privé dans la sphère nucléaire. L’Algérie a toujours défendu le principe du droit d’accès à l’énergie nucléaire civile. Aussi, a-t-elle affiché à plusieurs reprises sa volonté de coopérer avec la communauté internationale dans le domaine du nucléaire civil.
La première centrale devrait être construite au cours des dix prochaines années. Une Agence centrale pour la sécurité atomique, qui contrôlera l’utilisation des ressources énergétiques et la production des centrales, devrait voir le jour prochainement afin de garantir la sécurité du pays. Selon Al Khalijj, un quotidien des Emirats arabes unis qui cite des sources gouvernementales algériennes, «l’agence sera complètement indépendante et dotée de compétences et de sources de financement importantes afin de permettre une mise en oeuvre efficace du programme nucléaire».
Brahim TAKHEROUBT (L'Expression)
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