Le supertanker de Sonatrach affrété par Statoil.
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Le supertanker de Sonatrach affrété par Statoil.
Chakib Khelil a assisté hier à son départ d’Arzew vers les États-Unis
Juste après l’inauguration de son premier chargement hier au port d’Arzew par Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des Mines, le superpétrolier Mesdar a pris le large en direction des États-Unis, affrété par l’entreprise Statoil pour le transport d’un chargement de pétrole brut. Ce supertanker, d’une capacité totale de 350 000 tonnes mais qui peut charger d’une traite deux millions de barils, vient renforcer la flotte de Sonatrach Petroleum Corporation, qui possède déjà six navires de transport de GPL. «Ce navire renforcera la flotte de transport d’hydrocarbures mais pourra également être affrété par les sociétés qui le désirent», a indiqué le ministre de l’Energie en marge de la cérémonie d’inauguration. Ce premier pétrolier de type VLCC (Very Large Crude Carrier), propriété de NOSVL -issu d’une joint-venture entre le groupe Sonatrach, par le truchement de sa filiale londonienne SPC, et le japonais Kawasaki- pourra être affrété pour la somme de 140 000 dollars par jour. La réception de Mesdar entre dans le cadre des objectifs que Sonatrach s’est fixés en termes d’autonomie dans le transport de ses exportations en hydrocarbures : 35% en 2010 et 50% à l’horizon 2015. Abordant la question de la flambée des prix du pétrole, le ministre de l’Energie et des Mines a rejeté toute responsabilité des pays membres de l’OPEP, simples producteurs de pétrole : «C’est le marché qui détermine les prix. Si le baril a atteint les 100 dollars, ce n’est pas l’OPEP qui l’a décidé mais la loi de l’offre et de la demande.» Comme, rappellera-t-il encore, lorsqu’il y a quelques années, le prix du baril ne dépassait pas la dizaine de dollars et que les pays consommateurs l’expliquaient par «la loi du marché». Pour Chakib Khelil, qui avait auparavant estimé qu’un baril à 100 dollars n’est pas très élevé, la hausse des prix trouve son origine dans la situation géopolitique explosive mais aussi dans la crise financière aiguë, générée par le «subprime» (crédit hypothécaire), qui secoue durement les Etats-Unis depuis plusieurs mois, et qui a poussé, selon le ministre, les fonds d’investissements à se ruer vers le pétrole pour investir sur le «baril-papier». La surprenante croissance mondiale (dont celle de la Chine et de l’Inde) est aussi l’un des facteurs de la hausse des prix du pétrole. Pour le ministre de l’Energie et des Mines, les cours devraient garder le même niveau jusqu’au deuxième trimestre de l’année en cours, principalement à cause de l’hiver qui, traditionnellement, favorise la demande en énergie. Il reste que Chakib Khelil n’a pas caché sa crainte de voir la crise financière américaine se répandre dans le monde et générer, en même temps, «stagnation et inflation» ; ce qui aurait des conséquences désastreuses sur l’économie mondiale.
S. O. A. (La Tribune)
Juste après l’inauguration de son premier chargement hier au port d’Arzew par Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des Mines, le superpétrolier Mesdar a pris le large en direction des États-Unis, affrété par l’entreprise Statoil pour le transport d’un chargement de pétrole brut. Ce supertanker, d’une capacité totale de 350 000 tonnes mais qui peut charger d’une traite deux millions de barils, vient renforcer la flotte de Sonatrach Petroleum Corporation, qui possède déjà six navires de transport de GPL. «Ce navire renforcera la flotte de transport d’hydrocarbures mais pourra également être affrété par les sociétés qui le désirent», a indiqué le ministre de l’Energie en marge de la cérémonie d’inauguration. Ce premier pétrolier de type VLCC (Very Large Crude Carrier), propriété de NOSVL -issu d’une joint-venture entre le groupe Sonatrach, par le truchement de sa filiale londonienne SPC, et le japonais Kawasaki- pourra être affrété pour la somme de 140 000 dollars par jour. La réception de Mesdar entre dans le cadre des objectifs que Sonatrach s’est fixés en termes d’autonomie dans le transport de ses exportations en hydrocarbures : 35% en 2010 et 50% à l’horizon 2015. Abordant la question de la flambée des prix du pétrole, le ministre de l’Energie et des Mines a rejeté toute responsabilité des pays membres de l’OPEP, simples producteurs de pétrole : «C’est le marché qui détermine les prix. Si le baril a atteint les 100 dollars, ce n’est pas l’OPEP qui l’a décidé mais la loi de l’offre et de la demande.» Comme, rappellera-t-il encore, lorsqu’il y a quelques années, le prix du baril ne dépassait pas la dizaine de dollars et que les pays consommateurs l’expliquaient par «la loi du marché». Pour Chakib Khelil, qui avait auparavant estimé qu’un baril à 100 dollars n’est pas très élevé, la hausse des prix trouve son origine dans la situation géopolitique explosive mais aussi dans la crise financière aiguë, générée par le «subprime» (crédit hypothécaire), qui secoue durement les Etats-Unis depuis plusieurs mois, et qui a poussé, selon le ministre, les fonds d’investissements à se ruer vers le pétrole pour investir sur le «baril-papier». La surprenante croissance mondiale (dont celle de la Chine et de l’Inde) est aussi l’un des facteurs de la hausse des prix du pétrole. Pour le ministre de l’Energie et des Mines, les cours devraient garder le même niveau jusqu’au deuxième trimestre de l’année en cours, principalement à cause de l’hiver qui, traditionnellement, favorise la demande en énergie. Il reste que Chakib Khelil n’a pas caché sa crainte de voir la crise financière américaine se répandre dans le monde et générer, en même temps, «stagnation et inflation» ; ce qui aurait des conséquences désastreuses sur l’économie mondiale.
S. O. A. (La Tribune)
Dernière édition par le Jeu 10 Jan - 1:52, édité 1 fois
2008-2012: un nouveau plan d’investissement de 45 milliards
Le gros de ce montant ira au développement de la pétrochimie dont on attend une augmentation des exportations, une meilleure couverture des besoins locaux, notamment en produits raffinés et une plus grande intégration de l’industrie nationale.
Le conseil exécutif de Sonatrach vient de décider d’engager 45 milliards de dollars d’investissements au titre du plan de développement de la compagnie pétrolière nationale 2008-2012, nous a indiqué le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, soit à peu près le même niveau d’investissement que le précédent programme. Le gros ira à la pétrochimie avec un volume de 20 milliards de dollars. Sonatrach a décidé d’injecter 10 milliards de dollars dans l’amont, 6 milliards de dollars dans le transport d’hydrocarbures, 1,8 milliard de dollars pour l’hygiène, sécurité et environnement.
En 2008, Sonatrach envisage de conclure les accords de partenariat concernant le restant des mégaprojets dans le domaine de la pétrochimie au nombre de cinq : la raffinerie de Tiaret, le projet de craquage de Naphta de Skikda, une usine d’ammoniac à Béni-Saf, le projet de craquage de fuel, le projet de déshydrogénation de propane.
Pour l’ensemble de ces projets, les discussions sont en cours pour le choix de partenaire(s). L’année dernière, Sonatrach avait conclu des accords de partenariat avec Total pour la réalisation d’un complexe de vapocraquage de l’éthane à Arzew, avec un consortium international pour la réalisation complexe de méthanol à Arzew, avec respectivement Orascom et l’omanais Suhail pour la réalisation de deux complexes d’ammoniac et d’urée à Oran. Ce programme a suscité l’intérêt de firmes internationales : les allemandes Man Ferrostaal et Lurgi, la saoudienne Sabic, les japonaises Mitsui et Jol, la Chinoise CNPC, le koweïtien Qurain. Concernant le transport d’hydrocarbures par canalisations, les 6 milliards de dollars d’investissements prévus couvriront en partie la part de Sonatrach dans les gazoducs Medgaz et Galsi. L’accroissement des fonds propres, grâce à la hausse des prix du baril de pétrole, permettra à Sonatrach de couvrir plus aisément le financement de ses investissements. Le montant de ce plan est passé, notons-le, d’environ 30 milliards de dollars en 2006 à 45 milliards de dollars en 2007 et 2008. Nouveauté avec la mise en œuvre des amendements à la loi sur les hydrocarbures, Sonatrach est contrainte de mettre la main à la poche pour couvrir sa part de financement, au moins 51%, dans les projets d’exploration ou de développement de gisements en partenariat. Elle n’était pas tenue par cette obligation auparavant.
Enfin, en matière d’exploration, le rythme des travaux sera maintenu.
Les efforts se concentreront sur les travaux de délinéation, au regard des nombreuses découvertes enregistrées ces dernières années : 18 en 2006, 20 en 2007. Conjoncture oblige, Sonatrach et ses partenaires comme Total, Statoil, Repsol, Anadarko auront hâte de développer leurs réserves surtout en gaz.
N. Ryad (Liberté)
Le conseil exécutif de Sonatrach vient de décider d’engager 45 milliards de dollars d’investissements au titre du plan de développement de la compagnie pétrolière nationale 2008-2012, nous a indiqué le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, soit à peu près le même niveau d’investissement que le précédent programme. Le gros ira à la pétrochimie avec un volume de 20 milliards de dollars. Sonatrach a décidé d’injecter 10 milliards de dollars dans l’amont, 6 milliards de dollars dans le transport d’hydrocarbures, 1,8 milliard de dollars pour l’hygiène, sécurité et environnement.
En 2008, Sonatrach envisage de conclure les accords de partenariat concernant le restant des mégaprojets dans le domaine de la pétrochimie au nombre de cinq : la raffinerie de Tiaret, le projet de craquage de Naphta de Skikda, une usine d’ammoniac à Béni-Saf, le projet de craquage de fuel, le projet de déshydrogénation de propane.
Pour l’ensemble de ces projets, les discussions sont en cours pour le choix de partenaire(s). L’année dernière, Sonatrach avait conclu des accords de partenariat avec Total pour la réalisation d’un complexe de vapocraquage de l’éthane à Arzew, avec un consortium international pour la réalisation complexe de méthanol à Arzew, avec respectivement Orascom et l’omanais Suhail pour la réalisation de deux complexes d’ammoniac et d’urée à Oran. Ce programme a suscité l’intérêt de firmes internationales : les allemandes Man Ferrostaal et Lurgi, la saoudienne Sabic, les japonaises Mitsui et Jol, la Chinoise CNPC, le koweïtien Qurain. Concernant le transport d’hydrocarbures par canalisations, les 6 milliards de dollars d’investissements prévus couvriront en partie la part de Sonatrach dans les gazoducs Medgaz et Galsi. L’accroissement des fonds propres, grâce à la hausse des prix du baril de pétrole, permettra à Sonatrach de couvrir plus aisément le financement de ses investissements. Le montant de ce plan est passé, notons-le, d’environ 30 milliards de dollars en 2006 à 45 milliards de dollars en 2007 et 2008. Nouveauté avec la mise en œuvre des amendements à la loi sur les hydrocarbures, Sonatrach est contrainte de mettre la main à la poche pour couvrir sa part de financement, au moins 51%, dans les projets d’exploration ou de développement de gisements en partenariat. Elle n’était pas tenue par cette obligation auparavant.
Enfin, en matière d’exploration, le rythme des travaux sera maintenu.
Les efforts se concentreront sur les travaux de délinéation, au regard des nombreuses découvertes enregistrées ces dernières années : 18 en 2006, 20 en 2007. Conjoncture oblige, Sonatrach et ses partenaires comme Total, Statoil, Repsol, Anadarko auront hâte de développer leurs réserves surtout en gaz.
N. Ryad (Liberté)
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