Bouteflika relance la transsaharienne.
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Bouteflika relance la transsaharienne.
Visite du chef de l’Etat dans la wilaya de Tamanrasset.
Le Président Bouteflika a entamé, hier matin, une visite de deux jours à Tamanrasset,
la capitale de l’Ahaggar, culminant à 2 900 mètres d’altitude.
Dans cette cité érigée dans une région à l’histoire plusieurs fois millénaire, le Président Abdelaziz Bouteflika a été l’objet d’un extraordinaire et chaleureux accueil de la part des populations. Comme pour marquer leur différence par rapport à ce qui était observé jusqu’alors, les habitants de la ville ont préféré organiser une cérémonie teintée de couleurs locales à laquelle avaient été conviés à prendre part de nombreuses troupes folkloriques de la région et des groupes de méharistes juchés sur de superbes dromadaires, ces fiers coursiers du désert. Le cortège officiel a sillonné Charaah el Haouanit, l’ancien centre de Tam aux cris et vivas d’une foule en délire. Visiblement ému par ces marques de bienvenue, M. Bouteflika, s’est, à de multiples reprises, offert un bain de foule serrant au passage les nombreuses mains qui se tendaient vers lui et embrassant les enfants qu’on lui présentait. Peu de temps auparavant, sur la route de l’aéroport, le chef de l’Etat avait procédé au lancement d’une partie du méga-projet hydraulique destiné, une fois réceptionné, à assurer l’approvisionnement en eau de l’ensemble de cette wilaya. Il s’agit du troisième tronçon de grosses canalisations destiné à assurer le transfert d’AEP pour assurer l’alimentation des agglomérations de cette région à partir d’un champ captant situé à In Salah, localité distante de 700 kilomètres. Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a indiqué que les réserves hydriques seront captées par le biais de 72 forages installés pour exploiter une considérable nappe d’eau dont les réserves sont estimées à quelque 30 000 milliards de mètres cubes. M. Sellal a précisé que ce projet va nécessiter un investissement de 1 milliard de dollars. Parmi les autres projets d’importance, le chef de l’Etat a procédé au lancement d’un tronçon de la route transsaharienne devant relier, sur 3 000 kilomètres, la côte nord de l’Algérie au Niger, d’ici 2009. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, interrogé sur place sur la dimension de cette œuvre de vaste envergure a déclaré qu’il est désormais possible, dans une première phase, à un voyageur de pouvoir effectuer un circuit entre le nord et les frontières sud de l’Algérie sans quitter une voie goudronnée. Peu de temps après que son avion se fut posé sur l’aéroport de Tamanrasset il a, lors d’une courte cérémonie, baptisé du nom de Bey Ag Akhamokh, l’ancien chef spirituel des tribus touarègues, disparu depuis ; le Président Bouteflika et la délégation qui l’accompagne ont visité le centre universitaire portant le nom du député, décédé en 2005, Hadj Moussa Akhamokh. Construit dans un style gracieux, emprunté à l’architecture locale très typique, cette université dispose de 2 000 places pédagogiques et de 1 000 lits pour les étudiants qui y sont hébergés sous un régime d’internat. Toujours dans la matinée, il a également procédé à l’inauguration d’un centre de formation et d’apprentissage. Dans le courant de l’après-midi, le Président Bouteflika a posé la première pierre d’un lycée de 800 places et celle d’une cité de 1023 logements. Entre autres réalisations, le Président a inauguré une cité de logements à Tamanrasset, un centre spécialisé de rééducation et une cité de 400 logements. Ce qui est remarquable dans la plupart des projets que le chef de l’Etat a visités et inaugurés, c’est le soin qui a été mis dans la conception en s’inspirant au plus près des motifs et des styles de construction qui continuent à être utilisés dans les zones sahariennes. Une manière de faire qu’on souhaiterait voir adoptée dans d’autres parties de l’Algérie où le style occidental continue, encore, de dominer allègrement. Aujourd’hui, la délégation présidentielle, sans quitter la wilaya de Tamanrasset, entamera une visite à In Salah, la capitale du Tidiguelt considérée comme l’une des régions les plus arides du globe qui, sans le savoir jusqu’à une période récente, ignorait qu’elle se trouvait au-dessus des plus importantes richesses hydriques de la planète. Le Président Bouteflika, en plus de divers projets, doit y lancer le second chantier des 72 forages destinés à l’approvisionnement en eau de la ville de Tam
A. M. (Le Jour d'Algérie)
Le Président Bouteflika a entamé, hier matin, une visite de deux jours à Tamanrasset,
la capitale de l’Ahaggar, culminant à 2 900 mètres d’altitude.
Dans cette cité érigée dans une région à l’histoire plusieurs fois millénaire, le Président Abdelaziz Bouteflika a été l’objet d’un extraordinaire et chaleureux accueil de la part des populations. Comme pour marquer leur différence par rapport à ce qui était observé jusqu’alors, les habitants de la ville ont préféré organiser une cérémonie teintée de couleurs locales à laquelle avaient été conviés à prendre part de nombreuses troupes folkloriques de la région et des groupes de méharistes juchés sur de superbes dromadaires, ces fiers coursiers du désert. Le cortège officiel a sillonné Charaah el Haouanit, l’ancien centre de Tam aux cris et vivas d’une foule en délire. Visiblement ému par ces marques de bienvenue, M. Bouteflika, s’est, à de multiples reprises, offert un bain de foule serrant au passage les nombreuses mains qui se tendaient vers lui et embrassant les enfants qu’on lui présentait. Peu de temps auparavant, sur la route de l’aéroport, le chef de l’Etat avait procédé au lancement d’une partie du méga-projet hydraulique destiné, une fois réceptionné, à assurer l’approvisionnement en eau de l’ensemble de cette wilaya. Il s’agit du troisième tronçon de grosses canalisations destiné à assurer le transfert d’AEP pour assurer l’alimentation des agglomérations de cette région à partir d’un champ captant situé à In Salah, localité distante de 700 kilomètres. Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a indiqué que les réserves hydriques seront captées par le biais de 72 forages installés pour exploiter une considérable nappe d’eau dont les réserves sont estimées à quelque 30 000 milliards de mètres cubes. M. Sellal a précisé que ce projet va nécessiter un investissement de 1 milliard de dollars. Parmi les autres projets d’importance, le chef de l’Etat a procédé au lancement d’un tronçon de la route transsaharienne devant relier, sur 3 000 kilomètres, la côte nord de l’Algérie au Niger, d’ici 2009. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, interrogé sur place sur la dimension de cette œuvre de vaste envergure a déclaré qu’il est désormais possible, dans une première phase, à un voyageur de pouvoir effectuer un circuit entre le nord et les frontières sud de l’Algérie sans quitter une voie goudronnée. Peu de temps après que son avion se fut posé sur l’aéroport de Tamanrasset il a, lors d’une courte cérémonie, baptisé du nom de Bey Ag Akhamokh, l’ancien chef spirituel des tribus touarègues, disparu depuis ; le Président Bouteflika et la délégation qui l’accompagne ont visité le centre universitaire portant le nom du député, décédé en 2005, Hadj Moussa Akhamokh. Construit dans un style gracieux, emprunté à l’architecture locale très typique, cette université dispose de 2 000 places pédagogiques et de 1 000 lits pour les étudiants qui y sont hébergés sous un régime d’internat. Toujours dans la matinée, il a également procédé à l’inauguration d’un centre de formation et d’apprentissage. Dans le courant de l’après-midi, le Président Bouteflika a posé la première pierre d’un lycée de 800 places et celle d’une cité de 1023 logements. Entre autres réalisations, le Président a inauguré une cité de logements à Tamanrasset, un centre spécialisé de rééducation et une cité de 400 logements. Ce qui est remarquable dans la plupart des projets que le chef de l’Etat a visités et inaugurés, c’est le soin qui a été mis dans la conception en s’inspirant au plus près des motifs et des styles de construction qui continuent à être utilisés dans les zones sahariennes. Une manière de faire qu’on souhaiterait voir adoptée dans d’autres parties de l’Algérie où le style occidental continue, encore, de dominer allègrement. Aujourd’hui, la délégation présidentielle, sans quitter la wilaya de Tamanrasset, entamera une visite à In Salah, la capitale du Tidiguelt considérée comme l’une des régions les plus arides du globe qui, sans le savoir jusqu’à une période récente, ignorait qu’elle se trouvait au-dessus des plus importantes richesses hydriques de la planète. Le Président Bouteflika, en plus de divers projets, doit y lancer le second chantier des 72 forages destinés à l’approvisionnement en eau de la ville de Tam
A. M. (Le Jour d'Algérie)
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