Constantine, un monument à ciel ouvert
Page 1 sur 1
Constantine, un monument à ciel ouvert
Conférence sur l’histoire de la ville dans le cadre
d’«Alger, capitale de la culture arabe 2007»
d’«Alger, capitale de la culture arabe 2007»
«Constantine, histoire, civilisation, savants et monuments», tel est l’intitulé de la conférence animée, samedi dernier, par le docteur Abdellah Bekhalkhal, recteur de l’université Emir Abdelkader de Constantine, à la salle El Mouggar. D’emblée, le conférencier précisera qu’il «est impossible de tout dire sur la ville des sciences en si peu de temps, on va juste tenter de donner une esquisse de ce qui a marqué cette wilaya». En 60 minutes, face à une salle presque vide, il a, cependant, essayé de résumer l’histoire de la ville des Ponts et des différentes civilisations qui y ont laissé des traces et des vestiges, notamment mégalithiques (à Ouled Rahmoune et à Sidi M’Cid avec les cavernes d’ours et du mouflon), numides (mausolée de Massinissa, stèles provenant du sanctuaire d’El Hofra visibles au musée Cirta), romains (les arcades) et musulmans (mosquée Sidi Lakhdar, palais du gouverneur turc Ahmed bey). Ensuite «Constantine est tombée sous le commandement des soldats français, le 13 octobre 1837, après deux jours de combats et de résistance», dira M. Bekhalkhal qui ajoutera que la géographie de la ville a nécessité la construction de plusieurs ponts, lesquels constituent la particularité et la fierté de cette ville. Les plus importants sont le pont de Sidi M’cid, Bel El Kantra, qui ouvre la route vers le nord, le pont Sidi Rached, construit en 1912, le pont du diable, et le pont des chutes. Après ce survol de l’histoire, M. Bekhalkhal présentera des images d’anciens objets de cette ville, tels des costumes, des selles brodées de fil d’or, des ustensiles en cuivre, des alambics servant à la distillation de l’eau de rose, des bijoux en or et en argent. Le conférencier rappellera que Constantine était connue pour ses bijoux, ses tissus brodés ainsi que les manuscrits que les savants qui ont vécu dans cette ville ont rédigés. Lors de cette conférence qui était inscrite au programme de la semaine culturelle de la wilaya de Constantine pour «Alger, capitale de la culture arabe 2007», le conférencier a aussi évoqué le volet culturel de la ville qu’il qualifie de «centre culturel et architectural».
Constantine est aussi riche par ses monuments remarquables, dont le palais du Dey, le musée Mercier, la statue de Lamoricière, que par ses différents centres et établissements culturels, tels le centre culturel Ibn Badis, la maison de la culture Mohamed El Aïd El Khalifa, le théâtre de la ville, ou sa diversité musicale.
T. L. (La Tribune)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum