La hausse des cours du brut, un atout pour l’économie ...
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La hausse des cours du brut, un atout pour l’économie ...
La hausse des cours du brut, un atout pour l’économie algérienne.
La hausse vertigineuse des cours du baril, qui ont dépassé pour la première fois jeudi dernier, le seuil des 100 dollars, aura à n’en pas douter un impact direct sur les économies des différents pays. Qu’ils soient consommateurs ou producteurs, ces pays ressentiront les effets de cette hausse. Et ce, d’autant que les revenus pétroliers sont devenus, dans la totalité des Etats producteurs, le garant de la stabilité politique.
L’Algérie, l’un des vingt principaux producteurs de pétrole dans le monde avec une production moyenne de 2 millions de barils jour et dont le ministre de l’Energie assure la présidence de l’OPEP depuis le 1er janvier 2008, bénéficie de cette manne qu’elle exploite et rentabilise. Cet accroissement des recettes pétrolières a permis au pays d’augmenter ses réserves de changes, qui ont atteint 100 milliards de dollars en 2007, de rembourser la quasi-totalité de sa dette extérieure et, surtout, d’injecter de gros budgets pour la relance de l’économie nationale et le lancement de projets structurants qui, à long terme, généreraient de l’emploi et de la croissance.
Mais s’agissant du cours et moyen terme, ces entrées d’argent, qui sont en augmentation d’année en année, ne sont pas exploitées de manière optimale. En somme, ces surplus financiers notables peuvent permettre au pays de s’engager pleinement dans le développement durable, mais les efforts consentis dans ce cadre tardent à donner des résultats. En dehors des grands projets structurants (autoroute Est-Ouest, construction de logements, modernisation du transport ferroviaire, métro d’Alger, stations de dessalement de l’eau de mer…) lancés au titre des différents programmes publics de développement avec des enveloppes budgétaires conséquentes et dont l’impact s’inscrit dans le long terme, il reste beaucoup à faire pour le court terme, l’immédiat, notamment en matière de réduction du taux de chômage, d’amélioration de la production et de promotion de la croissance hors hydrocarbures.
L’Etat est en fait appelé à faire plus d’efforts pour faire face aux nombreux défis du développement. La création de richesses et d’emplois pour améliorer le quotidien des Algériens reste l’un de ces défis majeurs. Car, faut-il le noter, les citoyens n’arrivent toujours pas à joindre les deux bouts devant la flambée croissante des prix des produits de large consommation. La vie économique leur est toujours pénible. Un pays riche et un peuple pauvre. C’est là le paradoxe et le défi que l’économie nationale se doit de surmonter. D’autant plus qu’elle reste encore très dépendante des hydrocarbures. Donc, vulnérable face à un marché pétrolier qui subit toujours des perturbations. Et aussi face à l’augmentation des prix sur les marchés des matières premières (poudre de lait, blé…) que l’Algérie importe. Ainsi, on exporte du pétrole et on importe en parallèle les produits alimentaires de base sans instaurer une politique agricole fiable à long terme et qui peut mettre notre pays à l’abri de toutes les perturbations. Des perturbations devant lesquelles le gouvernement ne fait que recourir aux solutions conjoncturelles (telles que les subventions et l’importation en masse des produits agricoles comme la pomme de terre). Mais, en parallèle, on assiste à la persistance des fragilités structurelles. Une bonne manne pétrolière sans une bonne gestion ne sert pas le développement. Il s’agit d’utiliser cette manne pour diversifier l’économie et lancer des secteurs de production à forte valeur ajoutée susceptibles de soutenir les exportations. Il y a aujourd’hui la nécessité pour l’Algérie de s’engager dans la diversification de son économie en vue de bien utiliser la rente pétrolière et faire face aux chocs économiques. Les spécialistes ont soulevé ce point à maintes reprises.
S. I. (La Tribune)
La hausse vertigineuse des cours du baril, qui ont dépassé pour la première fois jeudi dernier, le seuil des 100 dollars, aura à n’en pas douter un impact direct sur les économies des différents pays. Qu’ils soient consommateurs ou producteurs, ces pays ressentiront les effets de cette hausse. Et ce, d’autant que les revenus pétroliers sont devenus, dans la totalité des Etats producteurs, le garant de la stabilité politique.
L’Algérie, l’un des vingt principaux producteurs de pétrole dans le monde avec une production moyenne de 2 millions de barils jour et dont le ministre de l’Energie assure la présidence de l’OPEP depuis le 1er janvier 2008, bénéficie de cette manne qu’elle exploite et rentabilise. Cet accroissement des recettes pétrolières a permis au pays d’augmenter ses réserves de changes, qui ont atteint 100 milliards de dollars en 2007, de rembourser la quasi-totalité de sa dette extérieure et, surtout, d’injecter de gros budgets pour la relance de l’économie nationale et le lancement de projets structurants qui, à long terme, généreraient de l’emploi et de la croissance.
Mais s’agissant du cours et moyen terme, ces entrées d’argent, qui sont en augmentation d’année en année, ne sont pas exploitées de manière optimale. En somme, ces surplus financiers notables peuvent permettre au pays de s’engager pleinement dans le développement durable, mais les efforts consentis dans ce cadre tardent à donner des résultats. En dehors des grands projets structurants (autoroute Est-Ouest, construction de logements, modernisation du transport ferroviaire, métro d’Alger, stations de dessalement de l’eau de mer…) lancés au titre des différents programmes publics de développement avec des enveloppes budgétaires conséquentes et dont l’impact s’inscrit dans le long terme, il reste beaucoup à faire pour le court terme, l’immédiat, notamment en matière de réduction du taux de chômage, d’amélioration de la production et de promotion de la croissance hors hydrocarbures.
L’Etat est en fait appelé à faire plus d’efforts pour faire face aux nombreux défis du développement. La création de richesses et d’emplois pour améliorer le quotidien des Algériens reste l’un de ces défis majeurs. Car, faut-il le noter, les citoyens n’arrivent toujours pas à joindre les deux bouts devant la flambée croissante des prix des produits de large consommation. La vie économique leur est toujours pénible. Un pays riche et un peuple pauvre. C’est là le paradoxe et le défi que l’économie nationale se doit de surmonter. D’autant plus qu’elle reste encore très dépendante des hydrocarbures. Donc, vulnérable face à un marché pétrolier qui subit toujours des perturbations. Et aussi face à l’augmentation des prix sur les marchés des matières premières (poudre de lait, blé…) que l’Algérie importe. Ainsi, on exporte du pétrole et on importe en parallèle les produits alimentaires de base sans instaurer une politique agricole fiable à long terme et qui peut mettre notre pays à l’abri de toutes les perturbations. Des perturbations devant lesquelles le gouvernement ne fait que recourir aux solutions conjoncturelles (telles que les subventions et l’importation en masse des produits agricoles comme la pomme de terre). Mais, en parallèle, on assiste à la persistance des fragilités structurelles. Une bonne manne pétrolière sans une bonne gestion ne sert pas le développement. Il s’agit d’utiliser cette manne pour diversifier l’économie et lancer des secteurs de production à forte valeur ajoutée susceptibles de soutenir les exportations. Il y a aujourd’hui la nécessité pour l’Algérie de s’engager dans la diversification de son économie en vue de bien utiliser la rente pétrolière et faire face aux chocs économiques. Les spécialistes ont soulevé ce point à maintes reprises.
S. I. (La Tribune)
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