Le nombre des Algériennes obèses en augmentation
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Le nombre des Algériennes obèses en augmentation
55,90% des personnes âgées de 35 à 70 ans sont atteints de surpoids. Ce dernier est plus fréquent chez les femmes qui représentent plus de 66,52%. La préobésité, l’obésité maladie, globale et abdominale sont toutes plus fréquentes chez la femme. Le non-respect des recommandations alimentaires, l’insuffisance des activités physiques et le stress constituent cependant les principales causes.
Ilhem Tir - (Le Soir) - La femme algérienne est de plus en plus active mais également de plus en plus prédisposée à accumuler un excédent de poids notamment pour la tranche d’âge de plus de 35 ans. Cette conclusion a été tirée par l’étude réalisée par l’Institut national de santé publique sur la morbidité individuelle et les facteurs de risque. Cette enquête a porté sur l’individu âgé de 35 à 70 ans. Dans les 4 818 ménages enquêtés, il a été procédé au tirage au sort de la personne qui a fait l’objet d’un interrogatoire, de mesures anthropométriques, tensionnelles et biologiques ainsi que de l'identification des facteurs de risque (habitudes toxiques, obésité, consommation alimentaire et activité physique). Les 4 818 sujets tirés au sort se répartissent en 41,55% d’hommes et 58,45% de femmes. Il s’est avéré que les antécédents morbides de l’individu âgé de 35-70 ans les plus fréquents sont l’HTA (16,23%), le diabète (8,78%), l’asthme (3,75%), les pathologies cardiovasculaires autres que l’HTA (3,69%) et les dyslipidémies (3,21%). Sur ces pathologies, l’HTA et les dyslipidémies, sont plus fréquentes chez les femmes, tandis que les autres affections ont des fréquences similaires dans les deux sexes. L’asthme est plus fréquent chez les 35-39 ans et sa fréquence ne diffère pas significativement selon le milieu et la région. En revanche et pour ce qui est du surpoids et de l’obésité, il a été constaté que 55,90% des personnes âgées de 35 à 70 ans sont atteints de surpoids. Ce dernier est plus fréquent chez les femmes avec (66,52%), les 45-59 ans (62,72%), en milieu urbain (58,76%) et dans le Tell (57,76%). La préobésité a été observée chez 34,66% des sujets enquêtés. Elle est plus fréquente en premier lieu chez les femmes (36,44%), les 45- 49 ans (37,13%), en milieu urbain (36,45%) et dans le Tell (35,26%). Aussi, l’obésité a été retrouvée chez 20,10% des individus. Elle est plus fréquente chez les femmes avec un taux de (28,39%), les 45-49 ans (23,56%), en milieu urbain (20.88%) et dans le Tell (21,25%). Pour ce qui est de l’obésité maladie constatée chez 1,14% des sujets âgés de 35 à 70 ans. Elle est plus fréquente chez les femmes (1,70%), les 45-49 ans (2,04%), en milieu urbain (1,42%) et dans le Tell (1,26%). Quant à l’obésité globale retrouvée chez 21,24% des personnes de 35-70 ans. Elle est également plus fréquente chez les femmes (30,08%), les 45-54 ans (24,98%), en milieu urbain (22,30%) et dans le Tell (22,50%). Même constat pour l’obésité abdominale selon les différents indices. Elle est retrouvée chez 34,42% des sujets de 35-70 ans. Elle est plus fréquente chez les femmes (50,96%), les 60-70 ans, en milieu urbain (35,59%) et dans les Hauts-Plateaux (37,69%) pour ce qui est du premier indice. L’obésité abdominale selon l’IDF a été constatée chez 58,36% des sujets de 35-70 ans. Elle est plus fréquente chez les femmes (75,02%), les 55-59 ans (63,23%), en milieu urbain (61,33%) et dans les Hauts- Plateaux (59,64%). Enfin, pour le troisième indice l’US NCEP ATP III, elle a été aperçue chez 36,56% des sujets de 35-70 ans. Elle est plus fréquente chez les femmes (51,98%), les 45-49 ans (40,38%), en milieu urbain (39,44%) et dans les Hauts-Plateaux (38,77%). Ces conclusions ont poussé les enquêteurs à s’intéresser de plus près aux conditions et habitudes de vie et notamment la consommation alimentaire quotidienne qui ne respecte pas les recommandations internationales pour tous les groupes d’aliments. Elle est particulièrement faible pour les fruits (0,6 fruit par jour au lieu des 2 portions recommandées) et les légumes (0,8 légume par jour au lieu des 3 portions recommandées). Elle est également faible, mais dans une moindre proportion, pour les laitages (1,3 portion-jour) et les protéines animales et végétales (1,15 contre les 2 portions par jour recommandées). En revanche, la consommation des produits gras et sucrés est très élevée (2,7 portions-jour contre 1 portion recommandée) suivi des céréales (3,8 portions-jour contre 3 portions recommandées. Sur un autre registre, l’essentiel des activités des personnes interrogées est représenté par les activités de faible intensité qui occupent 14h 31 minutes par jour, soit 60,5% du temps des Algériens. Les activités d’intensité modérée ne représentent que 8,35% de leur temps avec 2h par jour, alors que les activités de forte intensité sont très négligeables et ne prennent que 57 secondes par jour. Pour ce qui est des activités quotidiennes, le temps moyen passé au travail est de 1h 49 minutes par jour, correspondant à 7,62% du temps des enquêtés. Le temps passé dans les transports est de 1h 32 min, soit 6,41% du temps et les loisirs occupent en moyenne 2h 09 min tous les jours, soit 9,02% du temps des Algériens. Les tâches ménagères représentent en moyenne 1h 51min par jour, soit 7,73% du temps des Algériens. Elles sont l’apanage des femmes avec un temps moyen de 2h 44 min vs 37,34 min. L’étude de l’Insp a démontré également que les Algériens marchent en moyenne 1h03 min par jour. Les hommes marchent significativement plus que les femmes ainsi que les personnes de plus de 55 ans. Le temps passé assis ou allongé est de 2h 42 min. Ce temps est plus important chez les hommes et les 35-40 ans. Enfin, il est nécessaire de tirer l’attention sur les facteurs de risque et l’urgence de mettre en place un système de santé efficace pour répondre à toutes les défaillances mais avant tout, il faut que les femmes fassent attention.
I. T. ( Le Soir d'Algérie )
Ilhem Tir - (Le Soir) - La femme algérienne est de plus en plus active mais également de plus en plus prédisposée à accumuler un excédent de poids notamment pour la tranche d’âge de plus de 35 ans. Cette conclusion a été tirée par l’étude réalisée par l’Institut national de santé publique sur la morbidité individuelle et les facteurs de risque. Cette enquête a porté sur l’individu âgé de 35 à 70 ans. Dans les 4 818 ménages enquêtés, il a été procédé au tirage au sort de la personne qui a fait l’objet d’un interrogatoire, de mesures anthropométriques, tensionnelles et biologiques ainsi que de l'identification des facteurs de risque (habitudes toxiques, obésité, consommation alimentaire et activité physique). Les 4 818 sujets tirés au sort se répartissent en 41,55% d’hommes et 58,45% de femmes. Il s’est avéré que les antécédents morbides de l’individu âgé de 35-70 ans les plus fréquents sont l’HTA (16,23%), le diabète (8,78%), l’asthme (3,75%), les pathologies cardiovasculaires autres que l’HTA (3,69%) et les dyslipidémies (3,21%). Sur ces pathologies, l’HTA et les dyslipidémies, sont plus fréquentes chez les femmes, tandis que les autres affections ont des fréquences similaires dans les deux sexes. L’asthme est plus fréquent chez les 35-39 ans et sa fréquence ne diffère pas significativement selon le milieu et la région. En revanche et pour ce qui est du surpoids et de l’obésité, il a été constaté que 55,90% des personnes âgées de 35 à 70 ans sont atteints de surpoids. Ce dernier est plus fréquent chez les femmes avec (66,52%), les 45-59 ans (62,72%), en milieu urbain (58,76%) et dans le Tell (57,76%). La préobésité a été observée chez 34,66% des sujets enquêtés. Elle est plus fréquente en premier lieu chez les femmes (36,44%), les 45- 49 ans (37,13%), en milieu urbain (36,45%) et dans le Tell (35,26%). Aussi, l’obésité a été retrouvée chez 20,10% des individus. Elle est plus fréquente chez les femmes avec un taux de (28,39%), les 45-49 ans (23,56%), en milieu urbain (20.88%) et dans le Tell (21,25%). Pour ce qui est de l’obésité maladie constatée chez 1,14% des sujets âgés de 35 à 70 ans. Elle est plus fréquente chez les femmes (1,70%), les 45-49 ans (2,04%), en milieu urbain (1,42%) et dans le Tell (1,26%). Quant à l’obésité globale retrouvée chez 21,24% des personnes de 35-70 ans. Elle est également plus fréquente chez les femmes (30,08%), les 45-54 ans (24,98%), en milieu urbain (22,30%) et dans le Tell (22,50%). Même constat pour l’obésité abdominale selon les différents indices. Elle est retrouvée chez 34,42% des sujets de 35-70 ans. Elle est plus fréquente chez les femmes (50,96%), les 60-70 ans, en milieu urbain (35,59%) et dans les Hauts-Plateaux (37,69%) pour ce qui est du premier indice. L’obésité abdominale selon l’IDF a été constatée chez 58,36% des sujets de 35-70 ans. Elle est plus fréquente chez les femmes (75,02%), les 55-59 ans (63,23%), en milieu urbain (61,33%) et dans les Hauts- Plateaux (59,64%). Enfin, pour le troisième indice l’US NCEP ATP III, elle a été aperçue chez 36,56% des sujets de 35-70 ans. Elle est plus fréquente chez les femmes (51,98%), les 45-49 ans (40,38%), en milieu urbain (39,44%) et dans les Hauts-Plateaux (38,77%). Ces conclusions ont poussé les enquêteurs à s’intéresser de plus près aux conditions et habitudes de vie et notamment la consommation alimentaire quotidienne qui ne respecte pas les recommandations internationales pour tous les groupes d’aliments. Elle est particulièrement faible pour les fruits (0,6 fruit par jour au lieu des 2 portions recommandées) et les légumes (0,8 légume par jour au lieu des 3 portions recommandées). Elle est également faible, mais dans une moindre proportion, pour les laitages (1,3 portion-jour) et les protéines animales et végétales (1,15 contre les 2 portions par jour recommandées). En revanche, la consommation des produits gras et sucrés est très élevée (2,7 portions-jour contre 1 portion recommandée) suivi des céréales (3,8 portions-jour contre 3 portions recommandées. Sur un autre registre, l’essentiel des activités des personnes interrogées est représenté par les activités de faible intensité qui occupent 14h 31 minutes par jour, soit 60,5% du temps des Algériens. Les activités d’intensité modérée ne représentent que 8,35% de leur temps avec 2h par jour, alors que les activités de forte intensité sont très négligeables et ne prennent que 57 secondes par jour. Pour ce qui est des activités quotidiennes, le temps moyen passé au travail est de 1h 49 minutes par jour, correspondant à 7,62% du temps des enquêtés. Le temps passé dans les transports est de 1h 32 min, soit 6,41% du temps et les loisirs occupent en moyenne 2h 09 min tous les jours, soit 9,02% du temps des Algériens. Les tâches ménagères représentent en moyenne 1h 51min par jour, soit 7,73% du temps des Algériens. Elles sont l’apanage des femmes avec un temps moyen de 2h 44 min vs 37,34 min. L’étude de l’Insp a démontré également que les Algériens marchent en moyenne 1h03 min par jour. Les hommes marchent significativement plus que les femmes ainsi que les personnes de plus de 55 ans. Le temps passé assis ou allongé est de 2h 42 min. Ce temps est plus important chez les hommes et les 35-40 ans. Enfin, il est nécessaire de tirer l’attention sur les facteurs de risque et l’urgence de mettre en place un système de santé efficace pour répondre à toutes les défaillances mais avant tout, il faut que les femmes fassent attention.
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