La famille d’un Algérien tué par la police exige la vérité.
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La famille d’un Algérien tué par la police exige la vérité.
Les proches de Reda Semmoudi, un Algérien de 30 ans mort le 8 janvier après avoir chuté du neuvième étage d'un immeuble à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis, banlieue de Paris), lors d'une perquisition de police, ont manifesté jeudi devant le tribunal de Bobigny pour "que vérité soit faite".
Un mois après le drame et une version policière qu'il jugent "invraisemblable", la compagne enceinte du sans-papiers algérien ainsi que l'une de ses soeurs et une trentaine de personnes ont répondu à l'appel du comité "Vérité et justice pour Reda Semmoudi" pour "que vérité soit faite". Ils réclament notamment l'ouverture d'une information judiciaire.
Selon la version rapportée le jour des faits par le parquet, cet Algérien de 30 ans, aurait, alors qu'il était menotté dans le dos, "échappé à la vigilance des policiers" en blessant au visage l'agent chargé de le surveiller dans le salon, ouvert la fenêtre de la chambre voisine, franchi le balcon et sauté.
Tassadit Yousfi, sa compagne, a réaffirmé jeudi "qu'un suicide était impossible". "On ne veut pas que ce soit juste la police qui enquête sur la police", "les choses ne sont pas claires", a expliqué au mégaphone Tarek Kawtari, membre du comité et du Mouvement immigration banlieue (MIB).
Contactée par l'AFP, la procureur adjointe chargée du dossier a indiqué avoir reçu il y a quelques jours le rapport d'enquête de la police des polices et n'avoir "pas encore pris de décision" sur les orientations qu'elle donnerait à l'enquête préliminaire.
Pour le comité de soutien, "la mémoire du jeune homme a été salie" par les versions policière et judiciaire. Condamné une fois pour recel de vol, la victime a reconnu en garde à vue la revente de subutex et un passé toxicomane, selon la source judiciaire. Arrivé en 2001 en France, il travaillait à rénover des appartements au noir, selon ses proches, et était "toujours prêt à rendre service" et "très heureux" à l'idée d'être père, attendant sa régularisation.
(AFP)
Un mois après le drame et une version policière qu'il jugent "invraisemblable", la compagne enceinte du sans-papiers algérien ainsi que l'une de ses soeurs et une trentaine de personnes ont répondu à l'appel du comité "Vérité et justice pour Reda Semmoudi" pour "que vérité soit faite". Ils réclament notamment l'ouverture d'une information judiciaire.
Selon la version rapportée le jour des faits par le parquet, cet Algérien de 30 ans, aurait, alors qu'il était menotté dans le dos, "échappé à la vigilance des policiers" en blessant au visage l'agent chargé de le surveiller dans le salon, ouvert la fenêtre de la chambre voisine, franchi le balcon et sauté.
Tassadit Yousfi, sa compagne, a réaffirmé jeudi "qu'un suicide était impossible". "On ne veut pas que ce soit juste la police qui enquête sur la police", "les choses ne sont pas claires", a expliqué au mégaphone Tarek Kawtari, membre du comité et du Mouvement immigration banlieue (MIB).
Contactée par l'AFP, la procureur adjointe chargée du dossier a indiqué avoir reçu il y a quelques jours le rapport d'enquête de la police des polices et n'avoir "pas encore pris de décision" sur les orientations qu'elle donnerait à l'enquête préliminaire.
Pour le comité de soutien, "la mémoire du jeune homme a été salie" par les versions policière et judiciaire. Condamné une fois pour recel de vol, la victime a reconnu en garde à vue la revente de subutex et un passé toxicomane, selon la source judiciaire. Arrivé en 2001 en France, il travaillait à rénover des appartements au noir, selon ses proches, et était "toujours prêt à rendre service" et "très heureux" à l'idée d'être père, attendant sa régularisation.
(AFP)
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