Bicentenaire de la naissance de l’Emir Abdelkader.
Page 1 sur 1
Bicentenaire de la naissance de l’Emir Abdelkader.
A l’occasion de la commémoration du bicentenaire de la naissance de l’Emir Abdelkader (1807-2007), Algérie Poste a procédé hier ( 15 décembre 2007 ), à la Bibliothèque nationale d’El Hamma (Alger) à l’émission d’un bloc feuillet de trois timbres à l’effigie de cette figure emblématique.
Elle symbolise l’unité nationale dont le leadership était reconnu par la population à travers l’Algérie confrontée à une invasion étrangère. Il sut maintenir cette unité guidé dans le choix de ses collaborateurs originaires de toutes les régions du pays et en fonction des critères d’intégrité et de compétence. Dans une note introductive des journées d’étude sur le « créateur de l’Etat algérien moderne », il est souligné : « c’est grâce à cette cohésion nationale que l’Emir a pu diriger avec succès, comme jadis Jugurtha, une résistance héroïque pendant plus de 15 ans contre un envahisseur dont les effectifs et le matériel de guerre étaient largement supérieurs aux siens ». Mohamed Boutaleb, président de la Fondation Emir Abdelkader, a déclaré : « Ces écrasantes charges pesant pour ses épaules ne l’ont pas empêché de s’adonner au côté spirituel tant dans le domaine des œuvres littéraires, de la poésie où il excellait que plus tard, dans le tassawouf, apport inestimable à la civilisation universelle. » L’Emir est présenté comme un personnage au parcours étonnant, tantôt chevalier intrépide, peu enclin à courber l’échine face à l’adversité, « porteur de foi » ou d’espérance et surtout rassembleur. Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, voit en lui « une figure historique à la fois complexe et emblématique ». Cette commémoration est, selon lui, « une escale propice à une plus grande compréhension de l’histoire de notre pays et des hommes, qui en ont constitué les grandes pages. Retracer les moments de l’histoire pour mieux en recouvrer les pages occultées, inconnues ou mal connues est en effet une voie royale pour assumer et comprendre le présent. » Il ne s’agit nullement de passéisme, de culte de la personnalité, d’apologie, de légende dorée ou de regard figé. La recherche a pour tâche de retrouver sereinement les traces, le contexte et le sens des événements et des personnalités qui ont fait l’histoire, pour permettre leur compréhension, afin de favoriser toutes les formes de réconciliation et de progrès. Ghania Houadria, directrice générale d’Algérie Poste écrit : « Naturellement, Algérie Poste émet un timbre-poste commémoratif du bicentenaire de l’Emir Abdelkader, perpétuant ainsi, par le timbre, une mémoire que l’histoire, par la force des choses, a déjà immortalisée et qui continue aujourd’hui encore d’inspirer les artisans de la construction de l’Algérie. » Ce bicentenaire se veut aussi une manière de lire l’histoire au-delà de la désinformation des uns et les attitudes de repli des autres. L’Emir était un homme de paix contraint à la guerre et non un guerrier.
Kamel Benelkadi (El Watan)
Elle symbolise l’unité nationale dont le leadership était reconnu par la population à travers l’Algérie confrontée à une invasion étrangère. Il sut maintenir cette unité guidé dans le choix de ses collaborateurs originaires de toutes les régions du pays et en fonction des critères d’intégrité et de compétence. Dans une note introductive des journées d’étude sur le « créateur de l’Etat algérien moderne », il est souligné : « c’est grâce à cette cohésion nationale que l’Emir a pu diriger avec succès, comme jadis Jugurtha, une résistance héroïque pendant plus de 15 ans contre un envahisseur dont les effectifs et le matériel de guerre étaient largement supérieurs aux siens ». Mohamed Boutaleb, président de la Fondation Emir Abdelkader, a déclaré : « Ces écrasantes charges pesant pour ses épaules ne l’ont pas empêché de s’adonner au côté spirituel tant dans le domaine des œuvres littéraires, de la poésie où il excellait que plus tard, dans le tassawouf, apport inestimable à la civilisation universelle. » L’Emir est présenté comme un personnage au parcours étonnant, tantôt chevalier intrépide, peu enclin à courber l’échine face à l’adversité, « porteur de foi » ou d’espérance et surtout rassembleur. Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, voit en lui « une figure historique à la fois complexe et emblématique ». Cette commémoration est, selon lui, « une escale propice à une plus grande compréhension de l’histoire de notre pays et des hommes, qui en ont constitué les grandes pages. Retracer les moments de l’histoire pour mieux en recouvrer les pages occultées, inconnues ou mal connues est en effet une voie royale pour assumer et comprendre le présent. » Il ne s’agit nullement de passéisme, de culte de la personnalité, d’apologie, de légende dorée ou de regard figé. La recherche a pour tâche de retrouver sereinement les traces, le contexte et le sens des événements et des personnalités qui ont fait l’histoire, pour permettre leur compréhension, afin de favoriser toutes les formes de réconciliation et de progrès. Ghania Houadria, directrice générale d’Algérie Poste écrit : « Naturellement, Algérie Poste émet un timbre-poste commémoratif du bicentenaire de l’Emir Abdelkader, perpétuant ainsi, par le timbre, une mémoire que l’histoire, par la force des choses, a déjà immortalisée et qui continue aujourd’hui encore d’inspirer les artisans de la construction de l’Algérie. » Ce bicentenaire se veut aussi une manière de lire l’histoire au-delà de la désinformation des uns et les attitudes de repli des autres. L’Emir était un homme de paix contraint à la guerre et non un guerrier.
Kamel Benelkadi (El Watan)
Dernière édition par le Jeu 7 Fév - 17:03, édité 1 fois
L'Emir Abdelkader, la conférence de Mustapha Cherif
Conférence inaugurale- Colloque international par le Pr. Mustapha Chérif*
en Mai 2005 à la BNA, Alger.
LA MEMOIRE ET L' EMIR :
Le Coran, source d'inspiration majeure de l'Emir Abdelkader, insiste sur le rôle central du rappel, de la mémoire, et du souvenir. …" L'Emir Abdelkader, le devoir de mémoire et les défis de l'heure " tel est donc le thème de notre rencontre. Ensemble, durant ces deux jours, nous tenterons par l'échange et la synthèse, de rendre compte d'un ou plusieurs aspects de nos recherches. Cela nous permettra d'approfondir nos connaissances sur ce grand trait d'union qu’est l'Emir Abdelkader, figure emblématique de l’universel.
...
===> Lire la suite de la conférence.
en Mai 2005 à la BNA, Alger.
LA MEMOIRE ET L' EMIR :
Le Coran, source d'inspiration majeure de l'Emir Abdelkader, insiste sur le rôle central du rappel, de la mémoire, et du souvenir. …" L'Emir Abdelkader, le devoir de mémoire et les défis de l'heure " tel est donc le thème de notre rencontre. Ensemble, durant ces deux jours, nous tenterons par l'échange et la synthèse, de rendre compte d'un ou plusieurs aspects de nos recherches. Cela nous permettra d'approfondir nos connaissances sur ce grand trait d'union qu’est l'Emir Abdelkader, figure emblématique de l’universel.
...
===> Lire la suite de la conférence.
Un timbre à l’effigie de l’Emir Abdelkader, en France
Une prévente du timbre à l’effigie de l’Emir Abdelkader, émis par la poste française à l’occasion de la commémoration du bicentenaire de la naissance de cette figure emblématique, a eu lieu, hier, à l’Institut du monde arabe (IMA) de Paris.
Les valeurs de cette personnalité universelle ont été évoquées par les différents intervenants présents aux côtés de nombreux invités, à cette cérémonie inaugurale. «De nos jours et à l’heure des propos et des débats provocants, décevants, lassants sur le choc des civilisations, nous trouvons en lui (l’Emir Abdelkader) un homme dont les attitudes, les principes, les convictions, l’honneur sont restés les mêmes quels que soient son statut, sa situation et le sort qu’il ait eu à affronter», a relevé l’ancienne Premier ministre française et membre de l’Association France-Algérie, Edith Cresson. Héros algérien mais également héros arabe, l’institut du monde arabe était le lieu le mieux indiqué pour abriter cette exposition philatélique, selon Dominique Baudis, président de l’IMA, qui s’est félicité de l’émission de ce timbre.
«C’est symbolique que cette manifestation se déroule à l’Institut du monde arabe», a relevé de son côté Mohamed Boutaleb, président de la Fondation Emir Abdelkader, qui a rappelé les valeurs universelles de l’Emir Abdelkader. Il a ajouté que ce «n’est pas la première fois qu’on reconnaît l’universalité de l’Emir», en signalant que depuis «1847, une ville américaine (El Kader) porte son nom. Une place «Emir Abdelkader» existe depuis une vingtaine d’années à Mexico. Et à Paris, une place a été baptisée, il y a moins de deux ans, au nom de l’Emir Abdelkader».
Pour M. Boutaleb, les manifestations commémorant ce bicentenaire doivent être l’occasion pour mesurer l’importance du «message de tolérance, message universel» de l’Emir Abdelkader.
A. M. (Le Quotidien d'Oran)
Les valeurs de cette personnalité universelle ont été évoquées par les différents intervenants présents aux côtés de nombreux invités, à cette cérémonie inaugurale. «De nos jours et à l’heure des propos et des débats provocants, décevants, lassants sur le choc des civilisations, nous trouvons en lui (l’Emir Abdelkader) un homme dont les attitudes, les principes, les convictions, l’honneur sont restés les mêmes quels que soient son statut, sa situation et le sort qu’il ait eu à affronter», a relevé l’ancienne Premier ministre française et membre de l’Association France-Algérie, Edith Cresson. Héros algérien mais également héros arabe, l’institut du monde arabe était le lieu le mieux indiqué pour abriter cette exposition philatélique, selon Dominique Baudis, président de l’IMA, qui s’est félicité de l’émission de ce timbre.
«C’est symbolique que cette manifestation se déroule à l’Institut du monde arabe», a relevé de son côté Mohamed Boutaleb, président de la Fondation Emir Abdelkader, qui a rappelé les valeurs universelles de l’Emir Abdelkader. Il a ajouté que ce «n’est pas la première fois qu’on reconnaît l’universalité de l’Emir», en signalant que depuis «1847, une ville américaine (El Kader) porte son nom. Une place «Emir Abdelkader» existe depuis une vingtaine d’années à Mexico. Et à Paris, une place a été baptisée, il y a moins de deux ans, au nom de l’Emir Abdelkader».
Pour M. Boutaleb, les manifestations commémorant ce bicentenaire doivent être l’occasion pour mesurer l’importance du «message de tolérance, message universel» de l’Emir Abdelkader.
A. M. (Le Quotidien d'Oran)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum