L'Algérie, 3ème «bon élève» écolo d’Afrique.
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L'Algérie, 3ème «bon élève» écolo d’Afrique.
L’Algérie est classée à la 3ème place en Afrique et 66ème mondiale sur 149 pays selon leur «performance environnementale», indexés par des chercheurs des universités américaines de Yale et de Columbia ainsi que par des chercheurs de l'Union européenne et du Forum économique mondial. Les scientifiques américains ont créé ce nouvel «Index de Performance Environnementale», IPE, à partir de 25 indicateurs regroupés en six catégories de mesures : Santé Environnementale, Pollution de l’Air, Ressources en Eau, Biodiversité et Habitat, Ressources Naturelles et Changement Climatique. La Tunisie, classée 59ème, arrive en tête des pays africains et du monde arabe pour cette édition 2008 de l’IPE, avec un score de 78,1%. Le trio de tête est sans surprise, avec une Suisse en première position, suivie de la Suède et de la Norvège. Le Gabon occupe la deuxième place en Afrique (64ème). Tout en bas du classement figurent des pays africains comme la Mauritanie, la Sierra Leone, l’Angola et le Niger. Les points forts résident, selon le rapport, en la santé environnementale, notée 82,9%, et dans la faible pollution de notre air, avec une note de 67,4%. L'Algérie a également eu une bonne note dans la conservation forestière. Le pays aura toutefois à améliorer la qualité de l'eau, qui grève relativement la performance écologique globale, avec une note de 29%. Selon le rapport, les ressources halieutiques algériennes ne seraient pas suffisamment protégées: un 1% pointe cette faiblesse. En termes de «biodiversité et habitat», un pourcentage relativement faible (20,4%), souligne les progrès qui restent à faire. Le classement général semble favoriser les pays les plus riches. Mais à de richesse égale, certains font mieux que d’autres. Le Costa Rica (5ème), par exemple, fait nettement mieux que le Nicaragua (77ème). En somme, le degré d’implication des gouvernements dans les questions environnementales joue aussi un rôle décisif. Les Etats-Unis, par exemple, avec une modeste 39ème place, font plutôt pâle figure. Ils se font même devancer par 22 Etats européens, ainsi que par le Japon (21ème). De tous les pays industrialisés, la Belgique est de loin le plus mal classé (57ème). L'index se centre sur deux objectifs: réduire les nuisances environnementales sur la santé et protéger la vitalité des écosystèmes. Baromètre du contrôle de la pollution et de la gestion des ressources naturelles, l'indice est un instrument utile pour l'amélioration des politiques et des techniques d'approche du problème, explique un communiqué de presse. Les pays les mieux classés ont tous investi dans l'eau, le contrôle de la pollution et d'autres éléments infrastructurels, et ils ont adopté des politiques permettant de limiter les dégâts de la pollution générée par l'activité économique, alors que les derniers de la liste n'ont pas investi dans la santé publique liée à l'environnement et ont des politiques faibles, précise le document. Parmi les plus gros pollueurs de la planète, les deux géants asiatiques, la Chine et l'Inde, sont sans surprise relégués au fond du classement, aux 105ème et 120ème places.
Il est à signaler, qu'en matière de protection de l'environnement, le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme compte s’inspirer des Britanniques. Cherif Rahmani compte présenter un projet de loi au niveau du gouvernement, dans le but de réduire la pollution dans les grandes agglomérations, notamment Alger, en faisant payer une taxe aux véhicules les plus polluants. Les véhicules concernés sont les poids lourds et les autobus. Un système de taxation serait destiné à réduire également les embouteillages chroniques dont souffre la capitale. En décembre 2005, six contrats de performance environnementale ont été signés entre le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement et des entreprises de l’agroalimentaire. Il s’agit de Danone Djurdjura Béjaïa, du Groupe avicole Centre, du groupe Sim Blida, de la Nouvelle confiserie algérienne (NCA) Rouiba, de la Société de production des corps gras (Prolipos) d’Oum El Bouaghi et de l’Entreprise portuaire de Béjaïa. Ces contrats de performance visent à mettre en œuvre un programme de dépollution. Ce programme, dont la mise en œuvre s’étale sur trois années, permettra, le respect de la réglementation environnementale actuellement en vigueur. Ce programme a également pour ambition, selon M. Rahmani, de préparer le secteur de l’industrie à adopter des méthodes de management environnemental internationalement reconnues. A ses yeux, «la performance écologique donne un fort rendement aux entreprises». «Cette performance permet à la fois la protection des ressources fondamentales de l’entreprise et la performance industrielle». Le même type de contrats a été également signé par les groupes chimie, électrochimie et pharmacie, ciment, sidérurgie, mines et travaux publics.
B. Adali (Le Financier)
Les mesures de Cherif Rahmani
Il est à signaler, qu'en matière de protection de l'environnement, le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme compte s’inspirer des Britanniques. Cherif Rahmani compte présenter un projet de loi au niveau du gouvernement, dans le but de réduire la pollution dans les grandes agglomérations, notamment Alger, en faisant payer une taxe aux véhicules les plus polluants. Les véhicules concernés sont les poids lourds et les autobus. Un système de taxation serait destiné à réduire également les embouteillages chroniques dont souffre la capitale. En décembre 2005, six contrats de performance environnementale ont été signés entre le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement et des entreprises de l’agroalimentaire. Il s’agit de Danone Djurdjura Béjaïa, du Groupe avicole Centre, du groupe Sim Blida, de la Nouvelle confiserie algérienne (NCA) Rouiba, de la Société de production des corps gras (Prolipos) d’Oum El Bouaghi et de l’Entreprise portuaire de Béjaïa. Ces contrats de performance visent à mettre en œuvre un programme de dépollution. Ce programme, dont la mise en œuvre s’étale sur trois années, permettra, le respect de la réglementation environnementale actuellement en vigueur. Ce programme a également pour ambition, selon M. Rahmani, de préparer le secteur de l’industrie à adopter des méthodes de management environnemental internationalement reconnues. A ses yeux, «la performance écologique donne un fort rendement aux entreprises». «Cette performance permet à la fois la protection des ressources fondamentales de l’entreprise et la performance industrielle». Le même type de contrats a été également signé par les groupes chimie, électrochimie et pharmacie, ciment, sidérurgie, mines et travaux publics.
B. Adali (Le Financier)
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