«La porte des Maghrébins»

Sous le patronage de l’Unesco :

«La porte des Maghrébins» thème d’une rencontre à El-Qods

«La porte des Maghrébins» est le thème d’une rencontre qu’a abritée hier la ville d’El-Qods, sous le patronage de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la culture et les sciences (Unesco), ont rapporté hier des agences de presse.

La porte des Maghrébins, l’une des portes de l’ancienne ville d’El-Qods menant vers la mosquée d’El-Aqsa, est située au niveau de la façade ouest de la sainte mosquée empruntée par les fidèles affluant du côté ouest de la ville. Elle tient son appellation, indique-t-on de même source, des visiteurs venant du Maghreb arabe qui y faisaient, jadis, une halte avant d’accéder à la mosquée d’El-Aqsa.

Connue également sous d’autres appellations, à savoir «porte du quartier des Maghrébins», «porte du Bouraq» et «Porte du Prophète Mohamed (QSSSL)», la porte des Maghrébins revêt une importance religieuse et historique particulière.

L’archéologue et islamologue, Khalil Al-Tafakdji a expliqué l’importance de cet accès [porte des Maghrébins, NDLR] par le fait d’avoir été le témoin des différentes civilisations islamiques et étrangères et par «les trésors» culturels et civilisationnels qu’elle renferme, à l’instar des constructions antiques, des mihrabs, des espaces de prière, des arcades et autres repères qui attestent de la grandeur de l’architecture séculaire.

Le ministre d’Etat jordanien chargé de l’Information et de la Communication a annoncé que des archéologues jordaniens devraient présenter, durant cette rencontre, un croquis du pont de la porte des Maghrébins pour la conservation du patrimoine, de la nature et des spécificités de la région et pour conforter son caractère islamique, sachant que l’entretien, la restauration et la gestion des lieux relève de la responsabilité du département jordanien des waqfs.

Plusieurs pays arabes et islamiques avaient, à plusieurs reprises, mis en garde contre la poursuite des fouilles archéologiques menées par les autorités israéliennes au niveau de ce lieu saint, notamment la porte des Maghrébins.

R. C. (Le Jeune Indépendant)